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Loi Climat : un « défenseur de l’environnement » ?

LA CRÉATION D’UN « DÉFENSEUR DE L’ENVIRONNEMENT » POURRAIT ÊTRE INSCRITE DANS LA LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE

Alors que la préservation de l’environnement devient omniprésente dans les débats à travers l’étude de la future loi climat et résilience, l’objectif est parallèlement de pouvoir garantir le respect et la compréhension des mesures à venir. Dans ce but, le gouvernement étudie la mise en place d’un Défenseur de l’environnement, chargé de veiller et conseiller sur le respect de la législation en matière d’environnement. Un projet qui ne fait cependant pas l’unanimité.

« Un projet unique au monde » selon la députée LREM Cécile Muschotti, chargée depuis janvier de rédiger un rapport à ce sujet. L’idée ne sort pas de nulle part : initialement proposée par la Convention citoyenne pour le climat, la proposition n’a pourtant pas été retenue dans le texte final rédigé par le gouvernement. Mais elle n’a pas été abandonnée pour autant.

(…)

Publié le 22 mars 2021 par Novethic

Documentaire « Le Dernier Poumon du monde » sur le bassin du Congo

Réalisatrice du documentaire « Le Dernier Poumon du monde » sur le bassin du Congo, Yamina Benguigui fait résonner les voix africaines sur l’écologie.

Il est d’usage de parler de l’Afrique comme du berceau de l’humanité. Avec le bassin du Congo, elle pourrait aussi être une partie essentielle de la solution face au réchauffement climatique, à condition que soit véritablement prise en compte son importance écologique. Massif forestier de 3,7 millions de kilomètres carrés, le bassin du Congo est le site où s’écoule le fleuve Congo, le 2e du monde après l’Amazone. Il abrite aussi une tourbière qui a emmagasiné 10 000 ans durant 30 millions de tonnes de carbone. Autant de raisons qui ont conduit la réalisatrice Yamina Benguigui à s’y intéresser. Pour construire le documentaire qu’elle lui a consacré, Yamina Benguigui a fait parler des acteurs locaux très conscients des enjeux écologiques qui se jouent autour du bassin du Congo.

Et d’ajouter « En toute modestie, mon intention est de continuer à faire des documentaires sur l’écologie et sur le développement durable en Afrique en y intégrant la dimension des droits humains sans lesquels toute lutte serait vaine. Les femmes et l’éducation seront au centre de mes prochains films parce que la scolarisation des jeunes filles, l’accès à l’éducation des femmes sont les seuls moyens de compenser les effets de longue durée causés par les inégalités séculaires entre les femmes et les hommes. Il faut aller au-delà de l’égalité juridique formelle et permettre aux femmes d’accéder à une égalité réelle : l’égalité de fait est aussi fondamentale que l’égalité de droit. »

Source : Le Point ; Site perso ; Wikipédia ;

Lien court : https://wp.me/p2OxiV-15w

Danone est prête pour devenir la première entreprise à mission côté en bourse

Dans un monde ébranlé par l’épidémie de Covid-19, le géant agroalimentaire Danone va proposer à ses actionnaires de devenir une « société à mission » pour renforcer ses engagements sociaux, environnementaux et créer de la « valeur durable », annonce le groupe. Cette proposition présentée lors du conseil d’administration le 19 mai sera soumise à l’Assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 26 juin à huis clos en raison de l’épidémie.

Pour le géant alimentaire, cette nouvelle étape permettra de se doter d’une « gouvernance qui gravera dans le marbre l’ADN de Danone et sa mission d’apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre« . Le conseil d’administration devra ainsi nommer un comité de mission « composé de personnalités d’expertise mondiale », qui rendra compte aux actionnaires des progrès réalisés, sur la base des vérifications d’un organisme tiers indépendant, a détaillé Emmanuel Faber. Quatre objectifs seront évalués à l’aide d’indicateurs spécifiques développés par Danone : l’amélioration de la santé, la préservation de la planète, la promotion de la croissance inclusive, ainsi que la possibilité pour les salariés à tous les niveaux d’avoir un impact sur les décisions de l’entreprise.

L’annonce était attendue. Depuis quelques années déjà, le groupe s’est donné l’objectif d’être entièrement certifié B corp, un label international qui distingue les entreprises ayant des politiques de responsabilité sociétale (RSE) ambitieuses, d’ici 5 ans.

Document d’Enregistrement Universel 2020 – page de couverture

Quelle cotation sociétale ?

Depuis 6 années, LOG’ins Consultants scrute les publications institutionnelles des entreprises cotées sur la place de marché de Paris (CAC 40, SBF 120, SBF 250…). Nous procédons à une cotation sociétale de leurs publications (rapport d’activités, rapport environnemental, rapport de gestion, document de référence, document d’enregistrement universel/DEU) accessibles sur la plateforme de l’AMF (Autorité des marchés financiers).

Mieux-disant ? RSE minded ?

Les résultats du groupe Danone se situe dans le groupe de tête des « leaders ». Son positionnement (ranking) est régulier, en notant toutefois un « accident » pour le rapport 2016 (exercice fiscal 2015).

Dans le DEU 2020 (FY19), Danone consacre 18% de ses pages à la RESPONSABILITÉ SOCIALE, SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE (chapitre 5).  Une densité qui démontre un engagement RSE, et un positionnement chapitral « apparaissant » toutefois comme « moyennement prioritaire » selon nos observations sur 240 rapports .

Nous vous proposerons une analyse plus fine dans les prochains jours

 


 

Source :  Novethic

Biblio : Danone – wiki ; Loi pacte/Entreprise à mission – wiki ; Ces sociétés qui se convertissent en entreprises à mission  ;

Permalien : https://wp.me/p2OxiV-11q

Les agriculteurs proposent un « pacte de confiance » à la société française

Sept organisations constituant le principal écosystème du monde agricole français ont appelé mercredi à « rebâtir une souveraineté alimentaire« , enjeu jugé « stratégique » pour un pays qui a externalisé jusqu’à un tiers de la production de certains biens de première nécessité.

« L’histoire retiendra de la crise du Covid-19 qu’elle fut un révélateur de la grande fragilité de nos sociétés face à l’aléa sanitaire, à la difficulté de bâtir une réponse internationale forte et concertée, et à une mondialisation ayant conduit à déléguer à des tiers la production de certains biens, même lorsqu’ils étaient de première nécessité » indique la tribune commune publiée dans le quotidien L’Opinion. »Rebâtir une souveraineté alimentaire sera le chantier d’une génération. Il ne sera possible que s’il s’inscrit dans une véritable démarche de solidarité » affirment la FNSEA, les Jeunes agriculteurs (JA), la Confédération nationale de la mutualité, la coopération et du crédit agricoles (CNMCCA), la Coopération agricole, la Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), Groupama assurances mutuelles, la Mutualité sociale agricole (MSA) ainsi que l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA).

Source (infodurable, avec AFP, le 6 mai 2020)

La carte des luttes contre les grands projets inutiles

Aéroports, fermes-usines, barrages, entrepôts, centres commerciaux… Les grands projets inutiles et dévastateurs prolifèrent en France. Face à eux, des collectifs citoyens se mobilisent pour défendre leur environnement. Reporterre publie une carte de toutes ces luttes locales, réalisée avec Le Mouvement et Partager c’est sympa. Elle servira d’outil pour celles et ceux qui veulent empêcher la destruction du monde.

La Carte des luttes a été présentée et discutée ce mardi 7 janvier 2020 sur l’émission La Terre au carré, animée par Mathieu Vidard, sur France inter, avec la journaliste de Reporterre Laury-Anne Cholez et la sociologue Lea Sebastien.

source : reporterre

Retraites : la face cachée des fins de carrière des cadres seniors

Pour Muriel Pénicaud, la pénibilité est une réalité, comme le rejet des seniors du monde de l’entreprise. Mais pour autant, la ministre du Travail ne prend pas en compte ces phénomènes lorsqu’ils touchent les cols blancs en fin de carrière.

La chaîne LCI publie trois portraits de cadres séniors qui racontent cette période difficile et leurs idées pour faire évoluer les choses. Utiles alors que les discussions sont toujours en cours concernant les départs en retraite au-delà de l’âge pivot de 64 ans.

Côté pénibilité, la ministre a bien entendu égrené les symptômes traditionnels qui la constituent, comme « la température, le bruit, les charges lourdes et les environnements chimiques et toxiques ».

Côté seniors, Muriel Pénicaud a constaté, comme tout le monde, que « les seniors ne sont pas toujours bienvenus dans les entreprises. »  Sa solution ? « Il faut changer culturellement le regard », ou plutôt le regard que les entreprises en question portent sur eux. Certes. Mais pas question de changer le regard des comptables sur les seniors en abaissant le coût du travail des salariés âgés. La ministre veut bien concéder quelques efforts à la marge sur ce domaine, mais sans systématiser cette solution.

Source : cadremploi.fr

Documentation :  lire l’étude de OasYs Consultants (2018) – l’étude OasYs / Syndex (2017) Pratiques d’entreprises en faveur de l’emploi des seniors – Regards croisés IRP/OS –RH/DG


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Un terrain de football disparait toutes les 4 minutes

Comment toucher un maximum de personne sur la question de la lutte contre la déforestation ?

Cette opération de sensibilisation, lancée par le WWF en 2012, en est un très bon exemple. Souvent pour illustrer la déforestation, l’équivalence en terrain de football est utilisée. Et au Brésil la déforestation qui touche la forêt amazonienne représente l’équivalent d’un terrain de football qui disparait toutes les 4 minutes.

Source : all4trees

Vidéo

opération-de-sensibilisation-sur-la-déforestation-au-brésil @WWF

 

EDD 2030 : Les collèges dans la lutte pour l’écologie

podcastjournal – par Rédigé le 24/12/2019 (dernière modification le 19/12/2019)

A l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique ainsi que la protection de l’environnement et de la biodiversité est à son apogée, le ministère de l’Éducation nationale a commencé à sensibiliser les élèves dès le plus jeune âge. Pour répondre aux objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies, l’éducation de tous les élèves au développement durable est assurée dans le but de faire évoluer les comportements de chacun.

L’école est un lieu d’apprentissage, le ministre de l’Éducation à donc lancé un plan d’actions autour de huit axes majeurs. Aussi appelé Éducation au Développement Durable (EDD 2030), ce projet contraint les établissements scolaires à devenir des lieux exemplaires en matière de protection de l’environnement. Des éco-délégués doivent être élus dans les collèges et lycées, avec l’aide des équipes pédagogiques, ils devront ensuite mener à bien une action pérenne sur l’année scolaire, sensibiliser au tri des déchets et lutter contre le gaspillage alimentaire. Les thématiques de la protection de l’environnement devront être développées dans les différents programmes. Les écoles effectuant les meilleurs projets seront récompensées à la fin de l’année scolaire.

Certains établissements s’inscrivent également en démarche de Développement Durable (E3D). Cette labellisation nécessite de la part des collèges/lycées un effort supplémentaire pour répondre aux cahiers des charges imposées. Des équipes éducatives sont mises en place regroupant des enseignants, le chef d’établissement, les CPE, les agents d’entretien, les AED pour encadrer les élèves désireux de proposer des projets tout au long de l’année.

(…) Lire l’intégralité de l’article sur podcastjournal.net

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Réforme des retraites : un processus qui associe politique sociale, projet sociétal et réseaux d’influence

Le chapitre 6.3.9 Droits de l’Homme — Domaine d’action 7: Droits économiques, sociaux et culturels de la norme internationale ISO 26000 mentionne que « Chaque personne, en sa qualité de membre de la société, a des droits économiques, sociaux et culturels, nécessaires à sa dignité et à son épanouissement personnel. Ceux-ci comprennent le droit: à l’éducation, au travail dans des conditions justes et favorables, (…), aux soins médicaux et à la protection sociale nécessaire, telle que la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité (…)  ainsi qu’à de véritables opportunités de prendre part, sans discrimination, aux prises de décisions qui soutiennent les pratiques positives et découragent les pratiques négatives en rapport avec ces droits. »

Cette mention fait référence au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 2200 A (XXI) du 16 décembre 1966 et entré en vigueur  le 3 janvier 1976.

Pour respecter ces droits, il incombe à l’organisation d’exercer son devoir de vigilance afin de garantir qu’elle ne s’engage pas dans des activités entravant, faisant obstacle ou empêchant la jouissance de ces droits. (…) D’une manière générale, la protection sociale relève principalement de la responsabilité de l’État. (…) Il convient que l’organisation: étudie la possibilité de contribuer à la constitution de pensions et retraites pour leurs employés.

Quelle confiance accordée à ce projet ?

La réforme des retraites, réforme impulsée par Emmanuel Macron, président de la république, et entreprise par le Gouvernement suscite une forte réaction syndicale sous la forme de mobilisations et de grèves (transports, enseignement…).  Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron défendait un nouveau régime de retraite « universel » qui offre les mêmes droits à tous en proposant de fusionner les régimes spéciaux (42 caisses de retraite). Cette réforme systémique alignerait toutes les retraites sur le régime général.

Le débat s’est largement focalisé sur celui des pensionnés des régimes spéciaux, notamment ceux de la SNCF et de la RATP.  Personne ne peut dire « on ne savait pas », mais tout le monde peut se poser la question de la confiance dans l’État, dans l’honnêteté de la démarche et des enjeux, dans la probité et la qualité morale du projet de réforme du système social (quels intérêts cachés ?). Ces deux dernières années ont fait l’objet de rencontres et de négociations, de parti pris, de commentaires radicaux et partisans, d’opposition vent debout, de refus « corporatistes » (syndicats, Medef, Cpme), de remise en cause systématique des modèles et de la propriété sociale… Ce n’est que le mercredi 11 décembre que le Premier Ministre, Edouard Philippe, a dévoilé les contours du futur de projet de loi de réforme des retraites. Et ce ne sont que des contours !

Une défiance à l’égard du gouvernement

Début décembre, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche, 76 % des Français se disent favorables à une réforme du système de retraites, sans pour autant faire confiance au gouvernement pour la mener, tandis que selon un sondage Elabe pour « Les Echos », les Français sont conscients de la nécessité d’une réforme des retraites (à 55 %) et pensent que l’unification des régimes permettra plus d’égalité, sans que tout un chacun ne sache réellement ce qui allait être proposé.

Pendant la même période, d’autres sondages expriment que 58% des Français approuvent la mobilisation contre la réforme des retraites et 70% craignent cependant que le montant de leurs pensions en soit affecté.

Les régimes spéciaux en dissonance avec l’équité sociale ?

Phare d’un régulier agacement, les bénéficiaires des régimes spéciaux sont pointés du doigt. Toutefois sont-ils vraiment des « privilégiés » ? Ou sont-ils injustement accusés ? L’article de Adrien Sénécat, publié sur les pages de Le Monde le 03 décembre 2019 explore le sujet et rectifie les fake news produites.

Au titre d’exemples :

  • sur 17,2 millions de retraités, 1,1 million d’entre eux seulement recevaient une pension des « régimes spéciaux » au sens de la Drees, soit 6 % environ. Le régime général représente 82 % des pensions.
  • Bien sûr, le niveau des pensions et les conditions de départ jouent sur les finances des caisses de retraite. Cependant, il faut également tenir compte de la démographie des régimes en question. La moitié du déficit des régimes spéciaux en 2017 s’expliquait par la démographie

 

Un calendrier étonnant !

Le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye a présenté son rapport le 18 juillet dernier, puis s’est entretenu avec les partenaires sociaux. Cette phase d’écoute a pour but de connaitre les ressentis de chacun sur les pistes de travail transmises au gouvernement.

La réaction des organisations syndicales  et les points de blocage étaient prévisibles. En septembre, les syndicats en désaccord avec les propositions du haut-commissaire à la réforme des retraites prévoient une journée de mobilisation. Un rassemblement fut au programme le 21 septembre 2019 pour Force ouvrière et le 24 septembre 2019 pour la CGT.

Pour quelles raisons ce calendrier était-il aussi serré ? Avec le risque de buter inexorablement sur le mois de décembre, renouvelant ainsi la crise de 1995 ? Démarche consciente et volontaire pour discréditer le dialogue social ? Il n’y a qu’un pas…

 

Au commencement, les compagnies de chemin de fer veulent fidéliser les cheminots

A l’origine, le régime spécial des cheminots a été une volonté patronale. Le régime spécial de retraite des cheminots n’est pas seulement le fruit de la lutte syndicale. Ces avantages ont été pensés par les patrons de chemins de fer du XIXe siècle pour fidéliser une main d’œuvre qualifiée et l’empêcher de partir à la concurrence. Lire l’excellente analyse avec l’historien Georges Ribeill.

Des sujets clés, peu ou prou pris en compte dans les médias « standards »

  • L’opérationnalité de la réforme est assujettie à des perspectives économiques favorables (taux d’intérêt faible, baisse du chômage) et donc une valeur du point de retraite progressif.
  • Un débat ouvert et décent sur les bas salaires, sur les carrières hachées et segmentées, sur les risques d’ubérisation de l’économie, sur l’augmentation des aidants familiaux, sur une démographie visant un déficit d’actifs par rapport aux retraités et sur l’aggravation des inégalités sociales.
  • Enfin, il est un point crucial et peu ou prou relayé par les médias classiques, c’est celui de l’ombre d’une retraite par capitalisation à terme, avec pour corollaire l’individualisation des pensions et la fin du système par répartition. Depuis plusieurs années, BlackRock se montre intéressé pour mettre la main sur une partie de l’épargne des actifs français les mieux payés, afin de l’orienter vers l’épargne retraite.

BlackRock, « plateforme de gestion des risques »

BlackRock, « plateforme de gestion des risques »,  voit dans la loi Pacte (relative à la croissance et à la transformation des entreprises), votée en avril 2019, une formidable occasion d’introduire un système de retraite par capitalisation au côté du système par répartition existant. Dans la note exhumée par Mediapart, le fonds de pension chante les louanges de cette loi qui propose notamment des allègements fiscaux pour les cotisations versées sur ce type de produits. Et délivre toute une série de recommandations au gouvernement pour les promouvoir. Par exemple, « mettre en place des incitations comportementales pour accroître le niveau des contributions volontaires », ou encore « imposer à terme la mise en place de dispositifs d’épargne retraite à adhésion automatique ». (ie ETFs – exchange-traded fund)

En savoir+ sur https://www.youtube.com/watch?v=fWu-NOMw_m8 … un sujet glaçant, mettant à mal l’équité et la justice sociale !

Est-ce que ce projet de société est en convergence avec les valeurs fondamentales de notre modèle social, basée sur la solidarité ?

 

Ouvrage/Biblio :

  • Lire > Thomas Piketty « capital et idéologie » « capital au 21ème siècle »
  • Suède (enquête 20mn) : « 92 % des Suédoises et 72 % des Suédois ont eu une retraite plus faible avec le système à points »
  • Le calendrier de la réforme des retraites (www.retraite.com)
  • Le système universel de retraite : l’architecture de la réforme annoncée par le Premier ministre Edouard Philippe (reforme-retraite.gouv.fr)

 

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Posté le 19 décembre 2019 à 14h 23 – Modifié le 19 décembre 2019 à 19h 40

Plusieurs retraites universelles sont possibles, énonce Thomas Piketty

Le débat public doit dépasser la vision binaire imposée par le gouvernement et se saisir des véritables enjeux, plaide l’économiste.

lemonde.fr – 07/12/2019

 

Le pouvoir en place tente d’enfermer la discussion dans le schéma suivant : soit vous soutenez mon projet (au demeurant très flou) ; soit vous êtes un archaïque défendant des privilèges d’un autre temps et refusant tout changement.

Le problème de cette vision binaire est qu’il existe en réalité de multiples façons de bâtir un régime universel, mettant plus ou moins l’accent sur la justice sociale et la réduction des inégalités, depuis la « maison commune des régimes de retraite », défendue de longue date par la CGT, jusqu’au projet présenté dans le rapport Delevoye.

En 2008, j’avais publié avec Antoine Bozio un petit livre indiquant des pistes possibles d’unification des régimes. Cet ouvrage comportait de nombreuses limites, et les discussions qui ont suivi m’ont permis de préciser plusieurs points essentiels (PDF ici).

Corriger les écarts d’espérance de vie

A la réflexion, la méthode directe me semble impraticable. Mieux vaut assumer clairement la méthode indirecte, en introduisant, dans le calcul des retraites, un traitement plus favorable des bas et moyens salaires par comparaison aux hauts salaires, afin de corriger les écarts d’espérance de vie.

 

Tags : #retraite #salairedécent #travaildécent #ODD #RSE #InégalitésSociales #pénibilité

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