Mettre une robe n’est pas un crime
Maroc: jugées pour s’être promenées en robe
Le site de l’hebdomadaire Tel Quel rappelle de son côté les acquis de la Constitution de 2011, adoptée dans le contexte des Printemps arabes, en matière de droits des femmes. Mais l’article 483 du code pénal prévoit toujours des peines de un mois à deux ans de prison pour « outrage à la pudeur« .
Maroc : deux femmes poursuivies en justice pour leurs robes « indécentes »
Après l’épisode des tenues légères de Jennifer Lopez, lors de sa participation au festival Mawazine et celle de la jupe courte en Algérie, c’est au tour de la robe de faire parler d’elle au Maroc. Le 18 juin, le quotidien Assbah révèle l’affaire de deux étudiantes marocaines harcelées puis arrêtées car elles portaient des robes jugées « indécentes ».
Les faits se sont produits le 14 juin alors que les deux jeunes femmes faisaient leurs courses au souk d’Inezgane. Elles ont été interpellées par un commerçant pointant du doigt leurs robes jugées « contraire aux bonnes mœurs » indécentes, puis une foule les a encerclées, malmenées et brutalisées. Alertée, la police judiciaire s’est rapidement rendue sur place, mais a donné raison a la foule et a arrêté les deux jeunes femmes.
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Décision de justice, le 6 juillet
Maroc: Les deux femmes jugées pour leur robe «provocante» innocentées
«Cet acquittement est positif et signifie que porter ce type de vêtement n’est pas un crime», a déclaré à l’AFP la présidente de la Fédération de la ligue des droits de femmes (LDDF), Fouzia Assouli. (…) Dans le sillage de ce procès, la police avait arrêté début juillet deux hommes accusés d’avoir agressé ces deux femmes. Ils risquent un mois à deux ans de prison. Leur procès n’a pas encore commencé.