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La pertinence du modèle de l’entreprise responsable

« Il n’y a pas d’opposition entre profitabilité et responsabilité », selon l’économiste Patrick Lenain. 

Les chemins vers une économie durable sont pavés d’initiatives nombreuses. Les entrepreneurs les plus engagés sur les voies de la RSE, de l’économie circulaire, de l’efficacité énergétique font aujourd’hui figure de stratèges avisés. La crise semble leur avoir donné raison.

Elles ont refusé de licencier, ont mobilisé leur appareil industriel au profit de l’effort collectif, ont innové afin de trouver des solutions de rupture sur le front de la crise sanitaire… Les entreprises responsables ont franchi l’année 2020 auréolées d’une reconnaissance nationale. Ces entrepreneurs ont pris de l’avance sur le champ social et environnemental, et leur résilience face à cette crise prouve aux sceptiques que leur modèle est le bon.

Etre responsable « coûte moins cher », du fait des économies réalisées grâce à une moindre consommation énergétique et de l’attractivité du modèle auprès des investisseurs.

« Nombre de dirigeants ont compris que cela suppose un changement radical et que se contenter de changer d’outils pour faire la même chose ne rime à rien » observe Adrien Delaunay, fondateur d’Entreprise Vivante et coach professionnel au côté des entreprises en transition sur les questions de gouvernance.


Lire l’intégralité de l’article « La crise renforce la pertinence du modèle de l’entreprise responsable »

Ils/Elles l’ont dit… et c’est approprié !

Le long de la berge des Écrits, l’âme vagabonde et capte des rêveries de petit solitaire. Philosophie, sagesse, morale, bon sens, quête de sens se télescopent et enivrent l’intellect.

Déambuler, laisser aller son imagination, ses pensées, sa causerie intérieure pour mener une balade ressourçante et les partager. Prenez mes idées, j’en aurai d’autres... Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent, me susurraient Coco Chanel et Antoine de St Exupéry…


« L’égalité de fait est aussi fondamentale que l’égalité de droit » (Yamina Benguigui)

« La faute est comme un galet glissant: celui qui ne fait pas attention bute et tombe » – Proverbe gabonais

« Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition » (Montaigne, Les Essais)

« Apprendre à regarder plus loin que les apparences pour atteindre la racine des choses ». Paul Klee.

« Il est vrai qu’on connait mal ses richesses, avant de les perdre. Et il m’en reste sans doute d’autres encore, qui n’attendent que le voleur pour devenir sensibles » – L’Innommable (1949) de Samuel Beckett

« J’ai le courage de mes opinions, mais il m’arrive de les garder secrètes »

« L’imbécile n’oublie pas et ne pardonne pas. Le naïf pardonne et oublie. Le sage pardonne et n’oublie pas. » Thomas Szasz, psychiatre

« L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas » – Boileau

“Quelle musique, le silence !” – Jean Anouilh

« Le plus important est d’avoir sous nos yeux un monde dont l’aspect ne nous fasse pas vomir. On doit pouvoir construire de belles maisons. Les générations qui nous ont précédés l’ont fait ; sommes-nous donc si imbéciles, si incapables, que nous ne sachions plus le faire… » – Jean Giono

“L’indulgence est la fontaine où le mépris va boire » – Gilles Veber

“Prenez mes idées, j’en aurai d’autres” – Coco Chanel

« Le plus difficile, ce n’est pas de sortir de Polytechnique, c’est de sortir de l’ordinaire. » Charles de Gaulle

« Je n’écris pas vraiment des romans au sens classique du terme, plutôt des choses un peu bancales, des sortes de rêveries qui relèvent de l’imaginaire » – Patrick Modiano

Il dit : « Entre vieux, les vieux sont moins vieux » – L’Amour aux temps du choléra (1985) de Gabriel García Márquez

 » La franchise ne consiste pas à dire ce qu’on pense, mais à penser ce qu’on dit.  » Coluche

Il pensait que le monde irait plus vite si les vieillards étaient moins encombrants. Il dit : « L’humanité, comme une armée en campagne, avance à la vitesse du plus lent. » Il prévoyait un avenir plus humain et par là même plus civilisé, dans lequel les hommes seraient isolés dans des villes marginales. – L’Amour aux temps du choléra (1985) de Gabriel García Márquez

« C’est la pauvreté qui impose la distinction du nécessaire et du superflu » – Socrate, une philosophie du dénuement (1998) de Jean-Paul Galibert

 » Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent  » – Antoine de Saint-Exupéry

« Imaginer, c’est choisir » – Jean Giono

 » On se sait plus ce que c’est l’ OBSCURITÉ. À force de vouloir faire la lumière sur tout, on ne distingue plus rien ! « . Raymond Devos (1922-2006)

« Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme » (Bouddha)

« Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage » (Montaigne, Les Essais)

 » La rumeur, c’est le glaive merdeux souillé de germes épidermiques que brandissent dans l’ombre les impuissants honteux « . Pierre Desproges

« Avec nos pensées, nous créons le monde » (Bouddha)

« Une librairie, c’est le dernier endroit des grandes villes où les gens marchent lentement et parlent à voix basse. » Sylvain Tesson

« L’esprit lasse aisément, si le cœur n’est sincère » (Épître IX, au marquis de Seignelay – Nicolas Boileau)

Élever la voix ne donne pas raison. (Proverbe chinois)


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Documentaire « Le Dernier Poumon du monde » sur le bassin du Congo

Réalisatrice du documentaire « Le Dernier Poumon du monde » sur le bassin du Congo, Yamina Benguigui fait résonner les voix africaines sur l’écologie.

Il est d’usage de parler de l’Afrique comme du berceau de l’humanité. Avec le bassin du Congo, elle pourrait aussi être une partie essentielle de la solution face au réchauffement climatique, à condition que soit véritablement prise en compte son importance écologique. Massif forestier de 3,7 millions de kilomètres carrés, le bassin du Congo est le site où s’écoule le fleuve Congo, le 2e du monde après l’Amazone. Il abrite aussi une tourbière qui a emmagasiné 10 000 ans durant 30 millions de tonnes de carbone. Autant de raisons qui ont conduit la réalisatrice Yamina Benguigui à s’y intéresser. Pour construire le documentaire qu’elle lui a consacré, Yamina Benguigui a fait parler des acteurs locaux très conscients des enjeux écologiques qui se jouent autour du bassin du Congo.

Et d’ajouter « En toute modestie, mon intention est de continuer à faire des documentaires sur l’écologie et sur le développement durable en Afrique en y intégrant la dimension des droits humains sans lesquels toute lutte serait vaine. Les femmes et l’éducation seront au centre de mes prochains films parce que la scolarisation des jeunes filles, l’accès à l’éducation des femmes sont les seuls moyens de compenser les effets de longue durée causés par les inégalités séculaires entre les femmes et les hommes. Il faut aller au-delà de l’égalité juridique formelle et permettre aux femmes d’accéder à une égalité réelle : l’égalité de fait est aussi fondamentale que l’égalité de droit. »

Source : Le Point ; Site perso ; Wikipédia ;

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Goodeos, plateforme collaborative RSE/DD

Intéressant ! La feuille de route de Goodeos est de « permettre, via une plateforme collaborative, une gestion décentralisée des enjeux environnementaux et sociétaux d’un territoire, pour proposer aux entreprises qui le souhaitent de s’impliquer. Une plateforme qui fonctionne un peu comme un réseau social, chaque entreprise y identifiera les challenges les plus proches, territorialement et par rapport à leur stratégie RSE » explique Jean-Baptiste Mathieu, qui a aussi souhaité ouvrir Goodeos aux associations, aux administrations et même aux particuliers en quête d’engagement par nature durable… « En se réappropriant ces enjeux de proximité. »

Source : Tribuca ; Goodeos, accélérateur de développement durable ;

Environnement : ce que propose l’incubateur Earthship Sisters

Vingt-quatre femmes connectées pendant neuf mois pour monter leur projet professionnel environnemental dont quinze jours en autarcie sur un bateau, c’est ce que propose l’incubateur Earthship Sisters. L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 30 novembre.

Elles étaient quatorze en 2019, elles seront vingt-quatre en 2020 à embarquer dans une nouvelle aventure terrestre et maritime autour de l’entrepreneuriat écologique, baptisée Earthship Sisters . « C’est un programme ouvert aux femmes de tout âge, quelles que soient leur région et situation professionnelle : en sortie d’études, en transition professionnelle, salariée, à leur compte ou à la retraite. L’important, c’est qu’elles aient envie de porter un projet à impact environnemental », précise la cofondatrice Déborah Pardo, docteure en écologie des populations, conférencière et consultante scientifique mondialement reconnue.

Des mécènes de compétences, dont Altran, acceptent de venir en renfort. « Tous s’engagent à accompagner les Sisters en ouvrant leur carnet d’adresses, en proposant leur expertise, en donnant des conseils », insiste Déborah Pardo.

Lire+

Vidéos : EARTHSHIP SISTERS – Accélérateur de leadership environnemental ; Que disent-elles du programme ?

Permalien : https://convergencerso.wordpress.com/?p=4128

Les startups qui s’engagent contre le gaspillage alimentaire

De la distribution des restes à la valorisation des déchets, de nombreuses startups se sont lancées pour lutter contre le gaspillage alimentaire à grande échelle.

Le magazine Maddyness liste 12 start-ups engagées contre le gaspillage : Too Good To Go; Phenix; Jette Pas Partage; OptiMiam; Pagachey…

Mots clés : valorisation, biodéchet, économie circulaire, lutte anti-gaspi…

Les ravages du double langage…

Chaque jour le journal Le Monde publie des billets d’opinion dans ses pages du « Monde des Lecteurs« . Ces derniers jours, un article a attiré mon attention, d’autant qu’il concernait les contradictions endogènes et les paradoxes « psychologiquement destructeurs » de l’être humain que nous sommes. Une telle pertinence dans les propos… et les constats qu’il mérite d’être partagé.

« Parmi ceux qui ont fait de l’éducation leur métier, beaucoup pointent une foule de paradoxes psychologiquement destructeurs. Sans doute faut-il y voir une triste et délétère habitude du monde adulte : répandre dans les écoles et les familles des principes que soi-même on rechigne à appliquer dans la vie courante », regrette Baudouin De Rycke.

Face à la multiplication des dérives sociales, on ne compte plus aujourd’hui les appels à un renforcement de l’éducation. Hélas, il ne suffit pas de vouloir éduquer… Rappelons-nous qu’un système éducatif a bien peu de chances de s’inscrire en profondeur et de survivre dans un système de vie qui le contredit sans cesse. À l’égard de cette situation terriblement préoccupante, le silence est assourdissant, et c’est bien étonnant…

Et de citer… tout en posant la question (les questions) sur la cohérence, la provocation, la légitimité, l’honnêteté, le rationnel, l’admissible et/ou l’escroquerie, la loyauté, la crédibilité, le raisonnable, le bonheur durable, l’épanouissement personnel, le progrès et l’esprit d’entreprise

  • Idéaliser la vitesse, l’efficacité ou encore le zapping… et dans le même temps enseigner la patience, mère des plus grandes réalisations humaines : cohérent ?
  • Jouer le jeu d’une société où la compétition a érigé en maîtres l’individualisme et la loi du plus fort… et dans le même temps plaider pour les valeurs de solidarité et d’amour : crédible ?
  • Inviter constamment les jeunes aux plaisirs faciles… et dans le même temps leur reprocher leur manque d’attirance pour les joies intellectuelles (merveilleuses mais fatalement exigeantes) : rationnel ?
  • Les dernières prouesses technologiques et la course au profit jouent forcément un rôle dans le dérèglement de nos vies… Pourtant, qui serait assez sot pour s’opposer au progrès et à l’esprit d’entreprise ?

L’enrichissement matériel suppose au préalable un enrichissement intérieur. La politique de ces dernières décennies a inversé les choses : elle met d’abord en œuvre les moyens de l’enrichissement, et puis aux nouveaux riches, enfermés dans l’euphorie de leur nouveau statut et de leur nouvelle puissance, elle lance un appel pathétique à la responsabilité et au respect du prochain : trop tard hélas, dans la plupart des cas…

A lire et à débattre…

Source

I protect Nature, une initiative lancée par WWF France

Et si vous passiez sous silence vos spots préférés ? Cet été, le WWF France lance l’initiative « I protect nature« , une géolocalisation fictive à utiliser sur Instagram pour lutter contre le tourisme de masse et ainsi préserver la biodiversité. Un Français sur cinq en moyenne utilise ce réseau social et ouvre l’application jusqu’à dix fois par jour. Novethic en présente les contours.

L’utratrailer Kilian Jornet est suivi par 872 000 personnes sur Instgram.
source : novethic

Le but ? Protéger ces sites du tourisme de masse. C’est le WWF France qui a en eu l’idée. L’ONG a créé une localisation fictive baptisée « I protect nature » à utiliser sur le réseau social quand vous postez une photo. L’adresse renvoie à celle du siège social de l’association, au Pré-Saint-Gervais, près de Paris.

Cette action s’inscrit dans le cadre de sa campagne internationale contre la pollution plastique. Le partage de sites naturels sur Instagram a en effet pour conséquence l’arrivée soudaine d’un tourisme de masse à des endroits qui n’étaient pas destinés à accueillir un aussi grand nombre de visiteurs, encore moins lorsque ces derniers laissent derrière eux bouteilles et emballages plastique. Cela entraîne aussi la construction d’infrastructures, au détriment souvent de la protection de la biodiversité.

Voir la vidéo proposée par Novethic

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Le projet nantais baptisé « Paysages Nourriciers »

Dans 50 potagers solidaires, des légumes seront produits par les jardiniers de la Ville de Nantes et récoltés avec le soutien des habitants. Ils seront ensuite distribués à des fins solidaires par le biais d’associations de quartier et d’associations d’aide alimentaire nantaises. Plusieurs jardins partagés s’engagent également dans cette production potagère.

pépinière municipale, avec l’aide des bénévoles de l’association EmpowerNantes

En tout ce sont plus de 2,5 hectares répartis sur 50 sites qui ont été nettoyés et bêchés pour recevoir et semis et plants potagers. Tout ce que la ville compte de serres, jardins potagers, zones des gazons inutiles sont passés entre les mains expertes des techniciens de la ville. « Peut-être bientôt des fraises cours Cambronne et des patates aux Douves du château, une touffe de persil devant le bahut et des haricots derrière la gare », commente Anna Marguerite Scheele.

 

 


villeintelligente-mag

Télécharger la carte des 50 sites des ‘Paysages nourriciers’


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Disants responsables : Savoir communiquer autour de la solidarité

Disants responsables ? « Les marques qui savent communiquer autour de la solidarité posent déjà des jalons pour le futur »

Pour Christophe Manceau, directeur du planning stratégique de la division média de Kantar, communiquer dès maintenant en trouvant le ton juste est nécessaire pour les marques afin d’entrer en écho avec les besoins des consommateurs et ses futures attentes, et les agences ont un rôle important à jouer auprès des annonceurs.

[La crise sanitaire] va mettre l’homme en face de ses responsabilités : sur l’écologie, l’inclusion, la diversité. Les communications des marques devront nécessairement avoir ses marqueurs présents dans leurs campagnes pour y apporter leurs réponses ou leur point de vue.

Quelles tendances vont être amplifiées par la Covid-19 ? Même s’il ne s’agit pas d’en faire un inventaire exhaustif, nous pouvons mettre en exergue trois tendances majeures : l’importance du collectif, le rôle sociétal de l’entreprise, un mouvement constant.

Mindnews 

Lire également Savoir communiquer autour de la solidarité… marqueur d’un « disant responsable » ?

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