• Articles récents

  • Archives

  • Méta

Disants responsables : Savoir communiquer autour de la solidarité

Disants responsables ? « Les marques qui savent communiquer autour de la solidarité posent déjà des jalons pour le futur »

Pour Christophe Manceau, directeur du planning stratégique de la division média de Kantar, communiquer dès maintenant en trouvant le ton juste est nécessaire pour les marques afin d’entrer en écho avec les besoins des consommateurs et ses futures attentes, et les agences ont un rôle important à jouer auprès des annonceurs.

[La crise sanitaire] va mettre l’homme en face de ses responsabilités : sur l’écologie, l’inclusion, la diversité. Les communications des marques devront nécessairement avoir ses marqueurs présents dans leurs campagnes pour y apporter leurs réponses ou leur point de vue.

Quelles tendances vont être amplifiées par la Covid-19 ? Même s’il ne s’agit pas d’en faire un inventaire exhaustif, nous pouvons mettre en exergue trois tendances majeures : l’importance du collectif, le rôle sociétal de l’entreprise, un mouvement constant.

Mindnews 

Lire également Savoir communiquer autour de la solidarité… marqueur d’un « disant responsable » ?

Permalien : https://wp.me/p2OxiV-12v

 

Cette crise doit pousser les femmes à se mettre davantage en avant !

Clara Moley est l’auteure du livre Les Règles du jeu, paru chez Dunod cette année, que nous avons résumé ici, où elle explique pourquoi les « règles du jeu » du monde du travail n’ont rien à voir avec celles du monde scolaire.

Bonne élève et jeune professionnelle ambitieuse, Clara n’avait pas anticipé à quel point son genre aurait une influence sur sa carrière. Le féminisme est venu à elle avec l’expérience professionnelle. Trader en matières premières au Brésil, dans un univers totalement masculin, elle a été confrontée au poids du genre d’une manière qui l’a déroutée. De son expérience d’empowerment individuel, elle a tiré un podcast, « Les Règles du jeu », puis un livre éponyme.

« Être une femme impactait ma carrière. Que je le veuille ou non, que cela ait un sens ou pas, mon genre influait sur la manière dont on me percevait, dont on me considérait, dont je me comportais même (!) — donc sur celle dont j’évoluais. » 

Source

Ces investisseurs qui prêtent en échange de créations d’emplois

Ces investisseurs qui prêtent en échange de créations d’emplois

C’est une première en Europe. Le propriétaire des chaînes de restaurant Léon de Bruxelles, Burger King et Hippopotamus a emprunté 40 millions d’euros à des taux faibles en échange de l’engagement de créer 3 500 emplois en CDI. Une activité appelée à se développer, sur fond d’attentes sociétales et environnementales accrues.

« Il s’agit d’une première en Europe », revendique Antoine Maspétiol, gérant d’Eiffel Impact Debt. Ces engagements d’impact peuvent être des objectifs en termes d’emploi, d’éducation, de diversité, etc. « Il y a une multitude de thèmes possibles. Nous n’avons pas voulu en faire un fonds thématique », poursuit le dirigeant.

Les fonds de dette privée sont moins connus que les fonds d’investissement. Alors que ces derniers lèvent de l’argent auprès d’investisseurs pour renforcer les fonds propres d’une entreprise, les fonds de dette privée utilisent les sommes collectées pour en faire des prêts aux entreprises. Ils jouent finalement le même rôle qu’une banque mais sont souvent capables de prendre davantage de risques, car ils ne sont pas soumis aux mêmes réglementations.

source : lacroix.com

 

RSE : un parcours de e-learning pour guider les TPE-PME

Le parcours e-learning intitulé « Les ODD, c’est pas compliqué ! TPE/PME, osez la RSE pour une croissance durable », est proposé par Bpifrance, l’Agence Lucie, le Global compact France et B&L évolution depuis le 23 septembre dernier. Cette formation « a pour objectif d’expliquer au plus grand nombre de TPE/PME, l’intérêt qu’elles ont à entamer simplement une démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) », est-il expliqué dans un communiqué.

Source : Environnement magazine

 

Plusieurs retraites universelles sont possibles, énonce Thomas Piketty

Le débat public doit dépasser la vision binaire imposée par le gouvernement et se saisir des véritables enjeux, plaide l’économiste.

lemonde.fr – 07/12/2019

 

Le pouvoir en place tente d’enfermer la discussion dans le schéma suivant : soit vous soutenez mon projet (au demeurant très flou) ; soit vous êtes un archaïque défendant des privilèges d’un autre temps et refusant tout changement.

Le problème de cette vision binaire est qu’il existe en réalité de multiples façons de bâtir un régime universel, mettant plus ou moins l’accent sur la justice sociale et la réduction des inégalités, depuis la « maison commune des régimes de retraite », défendue de longue date par la CGT, jusqu’au projet présenté dans le rapport Delevoye.

En 2008, j’avais publié avec Antoine Bozio un petit livre indiquant des pistes possibles d’unification des régimes. Cet ouvrage comportait de nombreuses limites, et les discussions qui ont suivi m’ont permis de préciser plusieurs points essentiels (PDF ici).

Corriger les écarts d’espérance de vie

A la réflexion, la méthode directe me semble impraticable. Mieux vaut assumer clairement la méthode indirecte, en introduisant, dans le calcul des retraites, un traitement plus favorable des bas et moyens salaires par comparaison aux hauts salaires, afin de corriger les écarts d’espérance de vie.

 

Tags : #retraite #salairedécent #travaildécent #ODD #RSE #InégalitésSociales #pénibilité

Performance globale RSE : en moyenne, les entreprises sont « engagées »

Les entreprises européennes parmi les leaders de la responsabilité sociale au niveau mondial

·         Une plus grande attention est portée aux questions de la diversité et de la discrimination

·         Les PME/ETI sont toujours aussi engagées

·         Les entreprises européennes restent largement en avance dans le classement mondial

 

Paris, le 30 octobre 2019 – EcoVadis, plateforme mondiale d’évaluation et d’amélioration des pratiques éthiques et performances sociales et environnementales des entreprises, publie la troisième édition de son Indice. Basé sur l’observation fine des performances RSE de plus de 30.000 entreprises dans le monde, l’indice EcoVadis révèle un fort dynamisme des PME sur la période 2016-2018 et témoigne d’une plus grande maîtrise des entreprises européennes dans la gestion des enjeux RSE par rapport aux entreprises issues du reste du monde.

Cette année, le rapport comprend une nouvelle section consacrée à la diversité, à la discrimination et au harcèlement, compte tenu de l’attention accrue portée aux questions relatives aux droits de l’homme dans les entreprises.

source : ecovadis

permalien : https://wp.me/p2OxiV-Wy

 

 

L’éthique, un atout pour la compétitivité des enseignes ?

L’éthique, un atout pour la compétitivité des enseignes ?
lesechos.fr 18 novembre 2019 | mis à jour le 15 juillet 2019

Environnement, démarche sociale… Les engagements en faveur d’une production et d’une distribution plus conforme aux enjeux environnementaux et sociétaux font plus que jamais la différence. Respect de l’environnement, démarche sociale responsable, traçabilité des produits, made in France… Les engagements en faveur d’une production et d’une distribution plus transparente et conforme aux enjeux environnementaux et sociétaux font plus que jamais la différence dans la course aux parts de marché.

Des efforts dans les réseaux de franchise
Dans l’univers de la franchise, aussi, on s’organise pour répondre au plus près à ces nouvelles exigences de consommation. Plusieurs réseaux jouent déjà la carte du made in France, un argument de vente fort, notamment à l’exportation, mais pas que. Dans la distribution alimentaire, le bio gagne de plus en plus de mètres de linéaires et des concepts entièrement dédiés, comme Carrefour Bio ou Day by Day, une enseigne 100 % vrac, essaiment aux quatre coins de l’Hexagone. Et plusieurs franchises mettent en avant leur capacité à créer de l’emploi en local – contrairement à l’industrie, impossible de délocaliser un magasin ou un restaurant !

source : solutions.lesechos.fr

permalien : https://wp.me/p2OxiV-Wp

DDR19 : l’utilisation durable des ressources en pointillé ! La gestion des risques en hausse !

Pour la 5ème année consécutive,  LOG’ins Consultants  a exploré les documents de référence (DDR), déposés par les entreprises auprès de l’AMF (1). Depuis le décret du 9 août 2017, une Déclaration (DPEFDéclaration de Performance Extra-Financière) est désormais insérée dans le rapport de gestion et publiée sur le site internet de la société concernée.

Cette déclaration intègre donc les chapitres Responsabilité de l’entreprise, reporting RSE, Responsabilité sociétale de l’entreprise, RSE et déclarations de performance extra-financière, Responsabilité environnementale d’entreprise, Responsabilité sociale d’entreprise, Informations sociale et environnementale, Rapport de développement durable, Responsabilité environnementale, sociale et sociétale, Performance extra-financière … ainsi nommés par les rédacteurs des documents de référence.

Sur la base de notre référentiel construit à partir des expressions clés dites « essentielles » de la norme de comportement ISO 26000, nous avons exploré l’ensemble des documents (262) des entreprises introduites et cotées sur la place boursière Euronext.

Le benchmark des contenus avec notre référentiel permet de qualifier les expressions clés et de générer un scorage « RSE/RSO ».

Les premiers constats du scorage

  • TOP10 des entreprises cotées : ACCOR ; COMPAGNIE GENERALE DES ETABLISSEMENTS MICHELIN ; ELECTRICITE DE France ; ESSILOR INTERNATIONAL ; KERING ; RENAULT ; SANOFI ; SCHNEIDER ELECTRIC SE ; SUEZ ; TOTAL S.A. ; VEOLIA ENVIRONNEMENT ; WORLDLINE
  • Progression remarquée de COMPAGNIE GENERALE DES ETABLISSEMENTS MICHELIN ; ESSILOR INTERNATIONAL ; KERING et WORLDLINE
  • Les entreprises en « danger » : AIR FRANCE-KLM ; ALSTOM

Les données volumétriques

  • Une meilleure accessibilité des données RSE
  • Une sensible croissance du nombre de pages dédiées aux données environnementales, sociales et sociétales
  • Une augmentation (+5%) du nombre de pages des documents de références (parution sur 5 années consécutives)
  • Après un tassement sur 3 années consécutives, la densité lexicale progresse de 2,5%
  • Les scores des établissements bancaires sont confinés dans un « mouchoir de poche » et progressent linéairement.
  • Parmi les Foncières, on notera que KLEPIERRE maintient un score favorable et que COVIVIO, précédemment Foncière des Régions, fait une entrée remarquée.
  • Au plan général, on note que la médiane du scorage est en hausse de 0,6% l’an.

 

@geralt

 

Les constats sur les contenus

L’univers lexical « RSE » imprègne progressivement celui des écrits réglementés Euronext  (celui de la finance).

Parmi les thèmes RSE minded, on notera une forte occurrence de la mention « amélioration continue » (processus, méthodes, démarche) impactant l’amélioration des performances et l’amélioration des pratiques ; « sécurité au travail » ; « dialogue social » ; « protection des données » ; « consommation d’énergie » (volumétrie, réduction, suivi…). La mention « conditions de travail » progresse de 40% !

On regrettera que la « politique des droits de l’homme », les « communautés locales » fassent peu ou prou de commentaires voire d’engagement. De même, peu de rapports évoquent les « conditions de travail décentes » (6%), le « travail décent » (23%), l’« accès à des emplois décents » ou « les salaires décents », pourtant évoqués dans les 17 objectifs de développement durable (ODD8).

La citation du « devoir de vigilance » est en hausse, ainsi que les actions et « contribution au développement local » (mais peu cité, 5%)

@novethic

Nous faisons le constat de nombreuses références aux Objectifs de développement durable. Les « ODD » sont largement cités, notamment les ODD 8 (Travail décent et croissance économique), ODD 12 (Consommation et productions responsables), ODD 13 (Lutter contre les changements climatiques) et ODD 15 (Vie terrestre).

 

Les constats exploratoires

Nota : nous avons construits plusieurs panels de DDR, compilant les informations RSE d’entreprises identiques. Ce qui a permis les comparatifs entre exercice fiscal de déclaration et/ou en année glissante.

 

Nouveaux risques

Le décret no 2017-1265 du 9 août 2017 précise que « la déclaration contient, lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques ou des politiques menées par la société, des informations sociales, environnementales, sociétales et, le cas échéant, des informations sur les questions de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption. (…) Une description des principaux risques liés à l’activité de la société ou de l’ensemble de sociétés y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services;»   Aussi, 100% des DDR évoquent les risques en y associant identification, cartographie, évaluation, vigilance, émergence, , survenance, suivi, contrôle, atténuation, élimination, prévention…

[ELIOR] Elior Group a créé en 2018 un comité de pilotage pluridisciplinaire (achats, audit, RSE, qualité, etc.) afin d’établir une première cartographie des risques pour ses principales familles d’achats (alimentaires et non alimentaires) en France.

En général, les principaux risques sont identifiés et font l’objet d’opérations explicitement décrites ou non. Il est intéressant de porter attention aux mentions évoquant les « nouveaux risques » ou « risques nouveaux ».  34% des rédacteurs y portent attention.

On notera que la gestion des risques (management, mesures, dispositions, dispositifs…) accaparent l’attention d’un plus grand nombre de rédacteurs. On y associera, en termes de signaux faibles, les mesures en matière de cybersécurité, les conditions de vulnérabilité aux cyberattaques, les risques cyber, les métiers de la cybersécurité.

Et de citer…

[EDF] L’actualisation 2018 de la cartographie des risques ne souligne pas de nouveaux risques environnementaux.

[WORLDLINE] Gestion des risques de fraude : L’économie numérique a créé de nouveaux risques de fraude et de nouveaux défis contre lesquels les sociétés doivent lutter.

 

Le modèle de Porter (e-marketing.fr)

Chaîne de valeur

La chaîne de valeur est l’ensemble des étapes déterminant la capacité d’un domaine d’activité stratégique (DAS), d’une entreprise ou d’une organisation à obtenir un avantage concurrentiel.

Au sens de l’ISO 26000, la chaîne de valeur est la séquence complète d’activités ou d’acteurs qui fournissent ou reçoivent de la valeur sous forme de produits ou de services. Les acteurs qui fournissent de la valeur sont les fournisseurs, les travailleurs externalisés, les sous-traitants et autres.  Les acteurs qui reçoivent de la valeur comprennent les clients, les consommateurs, les membres, et tout autre utilisateur.

Dans certains cas, le terme «chaîne d’approvisionnement» [séquence d’activités ou d’acteurs qui fournit des produits ou des services à l’organisation] est pris au sens de «chaîne de valeur». Les impacts des décisions ou activités d’une organisation peuvent être considérablement affectés par les relations que celle-ci entretient avec d’autres organisations. Comme d’autres parties de la chaîne de valeur, ou encore de toute autre partie essentielle de sa sphère d’influence.

L’exploration des contenus des DDR constate l’évolution notable (+18%) des références à la chaîne de valeur,  mettant en évidence ses activités clés et l’impact des décisions managériales.

Et de citer…

[VINCI] > (…) l’essentiel de la chaîne de valeur étant concentré sur les chantiers et les sites d’exploitation. (…) s’assurer d’une meilleure connaissance de son impact carbone sur l’ensemble de la chaîne de valeur, afin de pouvoir contribuer aux objectifs de l’Accord de Paris signé en 2015.

[GECINA] > garantir la performance de Gecina, aux niveaux : (…) innovation durable car les innovations de procédé ou de technologie peuvent catalyser les progrès durables à toutes les étapes de la chaîne de valeur.

[SANOFI] > Sanofi a également défini une stratégie digitale ciblée et compétitive (voir 2.2. présentation de l’activité de Sanofi -2.2.1. Strategie). Ses sept initiatives prioritaires en matière digitale utilisent le numérique pour créer de la valeur de deux façons : aider Sanofi à mieux gérer son activité, de façon plus rapide et moins coûteuse puisque Sanofi utilise le numérique sur toute la chaîne de valeur pour augmenter sa productivité

[SCHNEIDER] > Nos solutions et services numériques avancés permettent à tous les acteurs de la chaîne de valeur de l’électricité, des producteurs aux prosommateurs (3), en passant par les consommateurs, d’opérer efficacement dans un environnement décentralisé.

[SARTORIUS] > (Le mot du Président) nous estimons que l’adoption des systèmes à usage unique se poursuivra pour couvrir un nombre croissant d’étapes dans la chaîne de valeur de nos clients,

[CHARGEURS] > En 2018, nous sommes remontés toujours plus avant dans la chaîne de valeur de nos métiers.

[EXEL INDUSTRIES] > Le groupe EXEL INDUSTRIES s’attache en externe au respect de la chaîne de valeur des fournisseurs et sous-traitants.

[ELIOR GROUP] > … et à respecter sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, les principes relatifs au respect des droits de l’homme, (… ) Dans le cadre de la loi française sur le devoir de vigilance, obligeant les entreprises à recenser les risques sociaux et environnementaux encourus sur l’ensemble de leur chaîne de valeur (fournisseurs et sous-traitants y compris), Elior Group a créé en 2018 un comité de pilotage pluridisciplinaire (achats, audit, RSE, qualité, etc.)… (…) Une sélection rigoureuse des fournisseurs et des produits. Le Groupe travaille avec l’ensemble des acteurs de sa chaîne de valeur, (…) et renforcer la notion de vigilance sur la chaîne de valeur et la sphère d’influence.

 

Responsabilité sociétale

Au plan sociétal, la grande majorité des rapports citent les « personnes handicapées » ou « personnes en situation de handicap », « personnes à mobilité réduite ». En revanche, la situation des « personnes âgées » ou « personnes en difficulté » ou « personnes fragiles » (10%) est peu évoquée (mais en légère progression).

Les « violences conjugales » sont citées par 3% des rapports.

Les mesures d’accompagnement dédiées aux femmes sont en progression, mais restent peu mentionnées (8%).

On regrettera le peu de communication sur les « groupes de consommateurs », la « vie privée des consommateurs » et sur l’« identification des parties prenantes » … On fera remarquer la baisse de mention à la « sécurité des consommateurs » (-46%), un paradoxe par rapport au contexte socioéconomique et aux différents risques.

  • ISO 26000 « La protection de la santé et de la sécurité des consommateurs implique la fourniture de produits et services sûrs et ne présentant aucun risque inacceptable de dommage lorsqu’ils sont utilisés ou consommés dans le cadre de l’utilisation prévue ou d’un mauvais usage prévisible. »

 

desert (@naturfreund_pics)

 

Climat et conditions climatiques

La lutte contre le changement climatique et/ou la lutte contre le réchauffement climatique restent des préoccupations en hausse par rapport aux années précédentes, signe d’une attention plus marquée, et, pour certains, d’un engagement, notamment  en ce qui concernent les risques du (ou liés au) changement climatique (27% des DDR) et la nécessaire adaptation au changement climatique. Toutefois, les rapports du GIEC (2), les réfugiés climatiques inquiètent moins de 5% des rédacteurs des DDR.

Roger Salucci ‘Quelques arbres au milieu de l’eau’

Certaines entreprises évoquent leurs inquiétudes quant aux aléas climatiques et aux conditions climatiques (tempête, fortes chaleurs, taux d’humidité, pluies diluviennes ou torrentielles, période caniculaire, pics de chaleur, températures extrêmes) et  au  changement climatique (atténuation, impact). Ces considérations restent à la marge (entre 17% et 5%) mais leur citation progresse d’année en année, notamment en termes de gestion des risques.

La COP21 ou l’accord de Paris sur le climat semble être un passé lointain ! Toutefois, la Conférence des Parties et la maîtrise de l’augmentation des gaz à effet de serre est cité dans env. 50% des DDR. On citera l’objectif « trajectoire 2 °C » pour 14% des DDR, en forte progression l’an, et la maîtrise des émissions (75) directes/indirectes, CO2, COV, ges fluorés, particules…

 

Environnement

La gestion écologique et la gestion environnementale font l’objet de mesures, mais nous restons circonspects sur la « baisse » des moyens consacrés à la prévention des risques environnementaux (29%, soit -50% par rapport aux années précédentes).

La transition écologique et la transition énergétique sont de plus en plus citées. A contrario l’ « utilisation durable des ressources » est moins citée que les années précédentes, voire en grande baisse (-50%).

En termes d’impacts, on regrettera que les entreprises accordent peu de communication sur les impacts sur la biodiversité (18%), sur l’analyse des impacts (15%). L’analyse ou la prise en compte des impacts environnementaux varie selon les entreprises, et la régularité de la communication d’année en année pour une même entreprise n’est pas assurée.

 

Au Paraguay, les champs de soja grignotent la forêt. Jim Wickens (Ecostorm, 2017)

 

Éthique

Plus de 95% des DDR citent le code de déontologie  et/ou la démarche éthique, en y associant la charte éthique, le code d’éthique, le code de bonne conduite ou le code de conduite éthique, la culture éthique. Une progression du nombre de rapport d’environ 6% l’an est observée.

Prévention des risques de corruption, lutte contre la corruption, fraudes font l’objet d’attention particulière et continue.

 

Consommation de ressources

La consommation d’énergie, d’électricité, de matières premières, en eau sont des thèmes hautement stratégiques et fortement cités.  La réduction de cette consommation fait l’objet de plan d’amélioration ou d’aménagement. 92% des DDR l’évoquent, en légère baisse par rapport à l’exercice précédent.

 

Ressources humaines

L’identification des compétences, le plan de développement des compétences, le développement personnel et professionnel, la mobilité interne et la mobilité professionnelle sont parties intégrantes des besoins en compétences et de la gestion des compétences et des carrières. Les compétences clés sont identifiées ou semblent l’être ! On citera les  compétences comportementales, humaines, individuelles, relationnelles, spécifiques, techniques, … voire utiles. 85% des DDR mentionnent le taux d’heures de formation

On citera, à la marge, des questionnements sur l’obsolescence des compétences, les compétences clés par métier, et des initiatives intéressantes sur les besoins en compétences des métiers et/ou le développement des compétences comportementales.

Le taux d’emploi des seniors est fort peu mentionné. En revanche, 27% des DDR citent le taux de féminisation. En hausse, ce qui est positif, mais reste « timide ».

Le télétravail est cité par 52% des DDR… en hausse !

L’impact social n’est cité que par 28% des DDR !

 

office (@Alterfines)

 


Documentation

Seuils fixés par décret en Conseil d’État pour les sociétés suivantes (article L. 225-102-1 I du code de commerce) – CNCC

Décret n° 2017-1265 du 9 août 2017 pris pour l’application de l’ordonnance n° 2017-1180 du 19 juillet 2017 relative à la publication d’informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes d’entreprises (cf. legifrance)

Ordonnance n° 2017-1180 du 19 juillet 2017 relative à la publication d’informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes d’entreprises  (cf. legifrance)

RAPPORT SUR LA RESPONSABILITÉ SOCIALE, SOCIÉTALE ET ENVIRONNEMENTALE DES SOCIÉTÉS COTÉES (amf-france.org – nov. 2019)

Mise en œuvre de l’obligation de reporting RSE : publication du 1er bilan => Medef

Déclaration de performance extra-financière / Obligations des entités, des commissaires aux comptes, des OTI

La directive européenne sur la publication extrafinancière est transposée en droit français. (sensemaking.fr)

LOI n° 2017-399 du 27 mars 2017 relative au devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre (legifrance)

Nouvelle loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre – Rédigé par DG Trésor • Publié le 09 mai 2017

Comprendre le GIEC (gouv.fr, août 2019)

Le 5ᵉ rapport d’évaluation du GIEC (AR5) (gouv.fr) et IPCC

Les Travaux du GIEC  (gouv.fr)

Réchauffement climatique de 1,5°C – Rapport du GIEC (mai 2019) : IPCC, 2018: Summary for Policymakers. In: Global Warming of 1,5 °C. An IPCC Special Report on the impacts of global warming of 1,5 °C above pre-industrial levels and related global greenhouse gas emission pathways, in the context of strengthening the global response to the threat of climate change, sustainable development, and efforts to eradicate poverty [Masson-Delmotte, V., P. Zhai, H.-O. Pörtner, D. Roberts, Skea, P.R. Shukla, A. Pirani, W. Moufouma-Okia, C. Péan, R. Pidcock, S. Connors, J.B.R. Matthews, Y. Chen, X. Zhou, M.I. Gomis, E. Lonnoy, T. Maycock, M. Tignor, and T. Waterfield (eds.)]. World Meteorological Organization, Geneva, Switzerland, 32 pp. Ce rapport répond à l’invitation faite au GIEC de « présenter en 2018 un rapport spécial sur les effets d’un réchauffement climatique de 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels et les profils d’émission de gaz à effet de serre associés ». Ce rapport figure dans la décision de la 21e Conférence des Parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques d’adopter l’Accord de Paris.

GRI : Lignes directrices pour le reporting développement durable (oct. 2014) (gouv.fr  / iso.org)

Utilisation des Lignes Directrices G4 de GRI pour Communiquer les Progrès sur les Principes du Pacte Mondial des Nations Unies (avr. 2015, GRI)

Pour Pascal Demurger, patron de la Maif, l’entreprise bienveillante est possible. Concilier objectifs sociaux et performance, c’est possible. Selon Pascal Demurger, la loi Pacte permet à l’entreprise de s’engager dans cette voie, sans possibilité de retour en arrière. Et c’est positif (capital.fr, nov. 2019)

Entreprise & Personnel préconise de « repenser radicalement le cadre du dialogue social » (wk-rh.fr, nov. 2019)


Lire également

SocGen,  une communication leader sectorielle à étayer (ConvergenceRso, août 2019)

Les grandes entreprises consomment de plus en plus d’eau… (Novethic, juillet 2019)

DDR18 (exercice fiscal 2017) et scores RSE : les sociétés cotées attentives à leurs obligations légales  (ConvergenceRso, oct. 2018 )

RSE en open source : les entreprises se mettent à nu (Novethic, mai 2019)

Appro :  les entreprises françaises frileuses sur leur « devoir de vigilance » ? (Rfi, avril 2019)

Grand Débat : et si l’État s’intéressait aux « aidants familiaux » ? (ConvergenceRso, mars 2019)

Grand Débat : « accès » et « accessibilité », de fortes attentes sociétales (ConvergenceRso, mars 2019)

DDR17… MANUTAN prône un dialogue régulier avec les partenaires sociaux (ConvergenceRso, février 2018)

DDR17 : la ligne éditoriale des messages des dirigeants. Ut dicunt ? (ConvergenceRSO, mars 2018)

Communication sociétale… quels sont les 16 meilleurs Documents de référence ? (ConvergenceRso, juin 2016)

Document de référence 2018 – Gouvernance d’ELIOR et administrateurs indépendants (ConvergenceRso, juin 2018)


Contacts Presse/Rédacteurs : Jean-Gabriel Giraud – jgiraud@loginsconsultants.fr

Twitter  #DocDeRef


Notre méthode d’analyse 

Content analytics, le SI sémantique au service de la eRéputation RSE/RSO

Sur les documents de référence, LOG’ins Consultants applique sa méthode d’analyse via sa gamme de services ConvergenceRSO, qui comprend :

  • un positionnement relatif (par comparaison avec un panel) > Quartile d’un panel de contenus similaires (standard ou personnalisé).
  • un positionnement détaillé, relevant d’expressions terminologiques (ET) et d’expressions voisines (EV) de l’univers de référence normatif.

Comment situer la communication (sociale, sociétale, environnementale…) des DDR par rapport à l’ISO 26000

Pour illustrer les résultats, nous vous invitons à lire notre livre blanc  Téléchargez le Livre Blanc (jan15) et à parcourir les pages de notre blog ConvergenceRSO et sa rubrique Cotation


(1) Autorité des marchés financiers

(2) Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat

(3) Le terme de « prosommateur » a été créé comme mot-valise, réunissant les mots « producteur », ou « professionnel », et « consommateur ». Inventé, dès 1980, par le sociologue américain Alvin Toffler, ce terme se trouve de plus en plus utilisé dans des publications scientifiques. (wikipedia)


Permalien : https://wp.me/p2OxiV-VP

SocGen, une communication leader sectorielle à étayer (part 4/4)

1- Objet

Face à l’Environnement normatif & référentiels, législatif (GRI, Grenelle II, Agenda 2030 … SA8000, séries ISO14000, ISO26000…), au Décret relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale, aux obligations de reporting sociétal pour les Entreprises cotées et extension aux entreprises de +500 salariés…

Une communication renforcée, lisible et accessible est dorénavant attendue et observée par les différentes parties prenantes (actionnaires et agences de notation, salariés, société civile, ONG…).  Le pouvoir des Parties prenantes et de la Société prend ascendance sur la réputation de l’entreprise.

Aussi, votre communication…

  • rend-elle compte de votre posture sociétale ?
  • est-elle en ligne avec les lignes directrices des normes et/ou référentiels adoptés ?
  • décrit-elle les bénéfices opérationnels de votre engagement en matière de responsabilité sociétale ?
  • comprend-elle la formalisation des mécanismes de votre gouvernance ?
  • concerne-t-elle vos réponses aux attentes des parties prenantes ?
  • informe-t-elle sur les impacts de vos activités ?

 

La question devient … « comment caractériser vos contenus ? » Pour y répondre LOG’ins Consultants propose 3 niveaux d’indicateurs… ESS, SIM, Expert.

La cotation ESS de LOG’ins Consultants positionne SOCIETE GENERALE  dans le groupe leader de son panel de 15 entreprises cotées sur le marché EURONEXT.  Sa position varie selon les années.

 


9- à partir du scénario « Références lexicales »

Restitution de tendances pluri-annuelles

La volumétrie des mots utilisés est une des caractéristiques de l’analyse de discours. Leur occurrence (haute ou basse) apporte un éclairage sur les thématiques abordées.

10- Mise en avant croisée des entrées / sorties pour un sujet

      à partir du scénario « Relations lexicales »

Pour et dans une communication, il est intéressant de chercher quels mots (ou quelles expressions) sont fréquemment reliés, c’est-à-dire rencontrés côte à côte à l’intérieur d’une même proposition. On évoque alors le taux d’occurrence des « relations ».

Pour illustrations, LOG’ins Consultants citera les relations sur deux sujets :

  • le substantif « engagement » et le verbe « engager ».
  • le substantif « risque » et sa sphère sémantique en relation.

 

10-1 Engagement et Engager

  • L’engagement est une action, un contrat oral ou écrit par lequel une personne engage ses services. il peut être irrévocable, formel, solennel, tacite. Il provient d’une option conforme à ses convictions profondes, à la vie sociale, politique, religieuse ou intellectuelle de son temps.
  • Engager (s’engager) est une affirmation. Il lie (sa conscience) par une promesse, une convention ou une obligation librement consentie, en vue d’une action précise ou d’une situation donnée.

Ces 2 concepts ne sont pas présents de manière continue au fil des années.

 

L’engagement :

Engager :

On notera les effets (prises en compte) de :

  • la COP21, en ce qui concerne le climat et le réchauffement climatique
  • du renforcement des dispositions législatives et réglementaires sur l’égalité professionnelle en entreprise
  • de la loi sur le devoir de vigilance
  • de l’insécurité et de l’analyse de la cartographie des risques

 

10-2 Risques

Le risque est la possibilité de survenue d’un événement indésirable (wikipédia), la probabilité d’occurrence d’un péril probable ou d’un aléa. Il est donc subi.et appelle le concept d’insécurité.

Cette notion est complexe, car multidisciplinaire en touchant différents domaines d’activités (environnemental, travail, logistique, administratif, financier, nucléaire…). Il peut être objectif, subjectif, mesurable, potentiel, futur, prévisible…  Il représente l’incertitude, l’aléa, le danger, la menace… et met en exergue la responsabilité. En langage courant, on parle de « courir un risque »

Sur l’analyse des déclarations RSE/DPEF de 6 années consécutives, on remarquera que ce concept est de plus en plus marqué (près de +800% en termes d’occurrence entre 2019 et 2014). Le sujet « sécurité » est mis en avant de manière plus affirmé.

On citera : alerte et lanceur d’alerte ; facteur de risque; risques opérationnels; santé et sécurité; surveillance; gestion du risque ou gestion des risques.

On remarquera que Société Générale, via ses Comités des Risques et/ou ses directions des Risques, met en place un programme de suivi, d’analyse, de cartographie et de profilage, ce de manière de plus en plus marquée. Il convient toutefois de noter que la priorité ne concerne plus la minimalisation des risques, mais leur maîtrise via l’identification et la prévention.

Sur le DDR18, il est noté que « le Groupe a défini sa première cartographie des risques environnementaux et sociaux » et qu’il a répertorié les « catégories d’achats à risque e&s et/ou RSE ».

 

SocGen – Infographie « risques » – Document de référence 2019 – (c) LOG’ins Consultants

 


 

Permalien : https://wp.me/p2OxiV-To

Permalien de l’article 3/4 : https://wp.me/p2OxiV-T7

Permalien de l’article 2/4 : https://wp.me/p2OxiV-T2

Permalien de l’article 1/4 : https://wp.me/p2OxiV-SQ

SocGen, une communication leader sectorielle à étayer (part 3/4)

1- Objet

Face à l’Environnement normatif & référentiels, législatif (GRI, Grenelle II, Agenda 2030 … SA8000, séries ISO14000, ISO26000…), au Décret relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale, aux obligations de reporting sociétal pour les Entreprises cotées et extension aux entreprises de +500 salariés…

Une communication renforcée, lisible et accessible est dorénavant attendue et observée par les différentes parties prenantes (actionnaires et agences de notation, salariés, société civile, ONG…).  Le pouvoir des Parties prenantes et de la Société prend ascendance sur la réputation de l’entreprise.

Aussi, votre communication…

  • rend-elle compte de votre posture sociétale ?
  • est-elle en ligne avec les lignes directrices des normes et/ou référentiels adoptés ?
  • décrit-elle les bénéfices opérationnels de votre engagement en matière de responsabilité sociétale ?
  • comprend-elle la formalisation des mécanismes de votre gouvernance ?
  • concerne-t-elle vos réponses aux attentes des parties prenantes ?
  • informe-t-elle sur les impacts de vos activités ?

 

La question devient … « comment caractériser vos contenus ? » Pour y répondre LOG’ins Consultants propose 3 niveaux d’indicateurs… ESS, SIM, Expert.

La cotation ESS de LOG’ins Consultants positionne SOCIETE GENERALE  dans le groupe leader de son panel de 15 entreprises cotées sur le marché EURONEXT.  Sa position varie selon les années.

 


 

8- Exploration de contenu, à partir du scénario « expressions voisines »

Mise en avant des expressions proches des thèmes essentiels ISO26k

 

On citera comme occurrence régulière :

  • actions de formation, sensibilisation, prévention ;
  • protection de l enfance, travail des mineurs, violations des droits humains, continent africain,   Afrique subsaharienne, … sachant que ce territoire est particulièrement sensible sur les domaines de l’exploitation des enfants et des migrants, ainsi que sur les risques liés à la corruption.
  • respect des règles déontologiques; éthique professionnelle; code de déontologie
  • satisfaction client
  • politique d achats responsables
  • égalité professionnelle
  • gestion des risques psychosociaux
  • engagement des collaborateurs ; mécénat de compétences ou mécénat culturel ; fondation d entreprise
  • finance responsable
  • discrimination à l’emploi. On notera que la discrimination à l’embauche n’est citée que dans le DDR 18

 


e-Press

nota : analyse de sources publiques non consanguines relatives à la notion d’épuisement professionnel


La « cartographie des risques » présente une très forte occurrence dans DDR 2018 et 2019, voire apparait. On y associera tout « dispositif de gestion des risques », les « outils de gestion des risques », les « processus de gestion des risques » et les « programmes de prévention des risques ».

…la  mise  en  place  du  dispositif  nouveau,  issu  de  la directive  européenne 2013/11/UE du  21  mai  2013  relative au  règlement extrajudiciaire des litiges de consommation [et déclinée par la loi n°2001-1168  du  11  décembre  2001,  dite  loi  Murcef]. D’un commun accord, la décision avait été en effet prise d’engager, sans attendre la transposition  de  la  directive  dans  notre  droit  interne,  les  travaux  permettant  de  répondre, dès leur entrée en vigueur, aux exigences de la réglementation nouvelle1. Ces travaux ont conduit à la création d’un service de médiation, à l’instauration d’un processus nouveau de traitement des dossiers et à la mise en place d’un site internet. (mai-2016 : Rapport d’Activité – MEDIATION SOCIETE GENERALE)

 


e-Press… Cas particuliers d’affaires sur la gestion des risques, relevés dans la presse numérique. On n’abordera pas le procès Kerviel et le contexte des subprimes

  • Mars-2013 : La Société Générale est bien l’établissement de crédit qui a été condamné l’automne dernier par l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) pour des failles dans son dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux. «Le 24 octobre 2012, l’ACP a retenu une sanction financière de 500.000 euros à l’égard de Société Générale, assortie d’un avertissement. Cette décision a acquis un caractère définitif», indique le groupe dans son document de référence 2013. Publiée début novembre, la décision de l’ACP ne mentionnait pas l’identité de la banque condamnée, même si tous les regards convergeaient déjà vers la Société Générale. [Agefi]

 

  • Oct-2013 : La Société Générale a été condamnée pour manquement d’information à son client, la société minière SMGM. Commentaire de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Paris, le 26 septembre dernier, par Silvestre Tandeau de Marsac, FTMS, avocat au barreau de Paris et vice-président du CCEF. [lerevenu.com]

 

  • Avr-2015 : Après une très longue procédure, la Société générale vient d’être condamnée à verser 80 000 euros à un ancien étudiant de Toulouse Business School (ex groupe ESC Toulouse) à qui elle avait volé le projet. [orientation-education.com]

 

  • Nov-15 : Société générale condamnée à rembourser deux assurances vie Sequoia trompeuses.  Une pharmacienne surendettée par sa banque obtient le remboursement de ses contrats d’assurance vie trompeurs. [deontofi.com]

 

  • Mars-2016 : « Panama papers » : la Société générale, une banque au cœur de l’évasion fiscale. Le groupe français, dans le top 5 des banques ‘au cœur’ des ‘Panama papers’, par l’intermédiaire de filiales luxembourgeoise ou suisse, a organisé la création de sociétés offshores destinées à cacher des fonds. [lemonde.fr]

 

  • Décision du 7 novembre 2017, TGI de Paris : L’UFC-Que Choisir a obtenu du tribunal de grande instance de Paris l’annulation d’une quinzaine de clauses abusives contenues dans les conditions générales de vente de la Société générale. [quechoisir.org]

 

  • Jan-2018 : La banque va devoir régler une partie de ses pertes [2,2 milliards d’euros] imputables à l’affaire Kerviel, alors qu’elle avait pu jusque-là y échapper, révèle le Canard enchaîné. Mais la Société générale pourrait faire durer les choses. [capital.fr]

 

  • Le 9 janvier 2018, le Cabinet Bem a, de nouveau, obtenu la condamnation de la Société Générale à payer à une caution la somme de 30.000 € à titre de dommages et intérêts pour manquement au devoir de mise en garde. (Tribunal de commerce de Compiègne, 9 janvier 2018, Monsieur X / Société Générale). [legavox.fr]

 

  • Francfort, 23 mai 2018 (AFP) – La Société Générale a été condamnée fin avril par la justice allemande à verser environ 23 millions d’euros de dommages et intérêts à la banque publique régionale Helaba dans une vaste affaire de fraude fiscale, a appris mercredi l’AFP. [actualitesdudroit.fr]

 

  • Juin-2018 : Société Générale solde deux litiges majeurs pour 1,3 milliard de dollars. Faire le ménage, nettoyer, apurer les litiges en reconnaissant les faits mais en négociant une sanction qui évite une condamnation. Société Générale est parvenue à des accords de principe avec les autorités judiciaires en France et aux Etats-Unis pour mettre fin à des enquêtes sur deux dossiers : des soupçons de corruption avec le fonds souverain libyen (LIA) et les manipulations du taux interbancaire Libor. Fait important, car il s’agit de la première CJIP pour corruption internationale signée par le PNF et le premier accord de partage de sanction avec le DoJ [Departement of Justice US].  car il s’agit de la première convention judiciaire d’intérêt public (CJIP) signée entre Société Générale et le parquet national financier (PNF) sur l’affaire libyenne. [lesechos.fr]

 

  • Juin-2018 (communiqué de SocGen) : Société Générale conclut des accords avec le DOJ, la CFTC et le PNF mettant fin à leurs enquêtes en cours dans les dossiers IBOR et Libyen

 

  • Sept-2018 : La banque française va payer 1,2 milliard d’euros pour solder son litige avec les autorités américaines pour avoir violé les sanctions économiques des Etats-Unis à l’encontre de plusieurs pays (Cuba, le Soudan et l’Iran). [leparisien.fr]

 

  • Mai-2019 : Corruption en Libye : le déni de responsabilité de la Société générale. En 2017, la Société générale a été contrainte de reconnaître son implication dans un scandale de corruption en Libye. À la faveur du rapprochement entre Khadafi et Sarkozy, la banque avait noué des liens privilégiés dans le pays. De manière typique, les dirigeants de la banque ont rejeté la responsabilité de la corruption, qui a fini par coûter 1,5 milliard de dollars à la SocGen, sur l’imprudence de quelques subalternes. Mediapart publie des documents qui révèlent pourtant l’implication directe des dirigeants de la banque. [multinationales.org]

Le handicap et toutes actions visant à l’inclusion sociale sont des thèmes régulièrement abordés, quoique parfois irrégulière notamment quant à la malvoyance ou la malentendance. SOCGEN est investie dans le handipsort et les salons Handicap. Le Groupe s’est engagé sur la non-discrimination par l’adhésion à deux chartes : les Women’s Enpowerment Principles et la Charte entreprises et handicap depuis 2016. Accessibilité, accueil, inclusion sont des sujets d’attention régulière.

Cas particulier d’une affaire sur les « personnes vulnérables »

  • Au cours de l’année 2014, la banque française se voit reprocher par le régulateur du secteur bancaire de n’avoir respecté que dans moins de 20 % des cas la loi sur le droit au compte des personnes les plus défavorisées. Nul doute toutefois que le régulateur du secteur bancaire collabore ainsi utilement avec le législateur pour garantir à des « groupes vulnérables » un meilleur « accès aux services essentiels ». [francetvinfo.fr]

  • Dans son DDR 2016 (année fiscale 2015), la Société générale publie « En 2015 et 2016, la Fondation Société Générale choisit de soutenir également des projets associatifs utilisant la pratique sportive ou la pratique culturelle en faveur de l’éducation et/ou de l’insertion, pour des personnes en difficulté. » et (DDR 2017, 2018) déploie des outils pour aider « des personnes en difficulté à mieux gérer leur budget ».

  • L’expression « personnes en difficulté » n’est présente que dans 3 documents (DDR 2016, 2017, 2018)

 


 

Permalien : https://wp.me/p2OxiV-T7

Permalien de l’article 2/4 : https://wp.me/p2OxiV-T2

Permalien de l’article 1/4 : https://wp.me/p2OxiV-SQ

  • Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

  • Catégories

  • Suivez-moi sur Twitter