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La confiance, nouvel indicateur de l’après Covid-19 ?

La notion de confiance est très présente dans la norme internationale ISO 26000:2010. Elle recouvre autant la part accordée à l’entreprise par les parties prenantes (employés, consommateurs, actionnaires) que la dimension opérationnelle comme l’exactitude des informations.

« La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres », écrivait le philosophe Jean-Paul Sartre. C’est la maxime que nous rappelle Hervé Serieyx, ancien Délégué Interministériel.

On attirera l’attention de nos lecteurs sur l’intérêt de l’ouvrage d’Hervé Sérieyx (Comment restaurer la confiance en période de crise – paru en mai 2009), notamment en cette période de crise/post-crise. Les institutions sont-elles encore capable de susciter la confiance ? Comment rétablir un climat de confiance ? La confiance a-t-elle évolué ? Comment remettre cet indispensable « carburant » dans nos institutions.

Il en livre ses « 10 commandements », dont le 4ème … « dans une société du savoir, l’entreprise aujourd’hui a besoin de « T women » et de « T men », c’est-à-dire de personnes capables d’approfondir leur professionnalisme tout en élargissant leurs compétences. »

 


 

Il existe bon nombre d’expressions pour exprimer l’incertitude. Elle pointe le bout de son nez à un moment où trop de faits et de paroles contradictoires s’accumulent. Ces quatre mois de pandémie Covid-19 dans le monde ont été un électrochoc. Tant pour les individus que pour les gouvernements et les entreprises. Choc des informations, choc dans les organisations, choc dans le quotidien, choc professionnel et économique. Bon nombre de nos croyances ont ainsi été remises en cause, fragilisant notre confiance, tant sur notre vie que nos gouvernances. Quels nouveaux indicateurs de confiance politique, économique, professionnelle et personnelle pouvons-nous espérer pour l’après ?

Le doute vient nous titiller pour questionner le sens et la confiance. Par certains aspects, il est salutaire. Douter permet de rebattre les cartes, trouver des arguments contradictoires, il permet de se forger sa propre opinion et d’exercer son libre arbitre. A l’heure du déconfinement, le doute prend une place importante dans le débat. Mais la confiance aussi. Et ces deux ingrédients savamment dosés aident les organisations à repenser le quotidien différemment et l’avenir tout autant.

  • Défiance politique
  • Télétravail : rythme de vie professionnelle et personnelle 
  • Qualité de vie au travail Vs Qualité de travail à la maison

Si le télétravail et le flexoffice comportent un nombre d’avantages certains, les généraliser, dans de bonnes conditions, dépendra de la confiance mutuelle entre toutes les parties prenantes, de l’entreprise au salarié en passant par le ministère du travail. Il s’agira de co-créer les conditions viables économiquement et moralement de cette nouvelle norme de travail.

La transparence organisationnelle, financière et législative sera l’un des indicateurs de confiance à surveiller pour que ce nouveau télétravail ne mène pas à la banqueroute sociale.

Maddyness

 


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Lire+ sur notre site

Un contexte professionnel en disruption…

Cet article est issu de l’une des publications parues sur le blog de l’association CQFD Cadres 78  (News74, dossier juin 2018)

 

Constats : Recruter autrement pour recruter mieux

Dossier préparé et rédigé par Jean-Gabriel Giraud (News74)

Chaque semaine, la presse papier ou digitale publie édito, chronique, commentaire sur quatre domaines qui vont modifier nos vies professionnelles, mais également personnelles : l’intelligence artificielle, les soft skills, la Qualité de vie au travail et le collectif en quête de sens.
Quelles seront les effets sur l’emploi ? Sur l’employabilité ? Sur l’organisation du travail ? Sur les relations employeur-employé ? Sur le contrat de travail et/ou le statut social ? Les prospectives sont légions, voire contradictoires, tant l’opinion publique est diserte.

 

L’intelligence artificielle (IA)

L’IA n’est pas un concept novateur et a même été oublié pendant 3 décennies. Mais la capacité exponentielle des composants électroniques a propulsé l’IA et ses nombreuses applications. « Face au numérique, la culture générale des salariés doit devenir une priorité« , titre un article paru sur lesechos.fr . Janvier 2017, au Sénat, Laurent Alexandre prophétise l’ère de l’intelligence artificielle “Dans un siècle, on a Matrix” [konbini.com] et dresse un constat très simple : l’IA s’apprête à défigurer le monde professionnel, et ni la France ni l’Europe ne semblent avoir prévu quoi que ce soit pour s’adapter aux nouvelles logiques de production qui définiront les décennies à venir.

Le récent rapport Villani a rebattu les cartes en France (FrenchTech, CES 2018 Las Vegas). Les effets sur la Société seront importants. Ils le sont déjà, notamment sur les activités (Bancassurance, Finance), l’emploi et le processus de recrutement.
Il convient que l’Europe retrouve sa souveraineté numérique, notamment en mettant l’accent sur la formation professionnelle, la connaissance, le partage des connaissances sur l’IA. Nous devons chercher la complémentarité à l’IA. Le travail peu qualifié disparaitra, la valeur du travail qualifié va augmenter. [ndlr : lire notre article Intelligence artificielle, l’enjeu est assurément sociétal !, concernant l’audition publique au Sénat et ouverte à la presse (Jeudi 19 janvier 2017), le docteur Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo et chef d’entreprise DNAvision]

La transformation est réelle. Seul point divergent selon les prospectives : qui en profitera ? On évoque une fracture sociale, mais également numérique. Aussi, les employeurs visent à mieux associer Hommes et technologie, car aucune étude sérieuse ne précise les emplois qui seront porteurs dans 10 ou 15 ans.

Les soft skills

Les capacités comportementales prennent une place croissante au sein des processus de recrutement. Selon une étude publiée par The Adecco Group, 81% des recruteurs auraient déjà refusé des candidats sur l’appréciation des soft skills, qui sont considérés plus importants que les compétences techniques. Cette tendance va croître en raison des mouvements sociétaux connus aujourd’hui.

Empathie, créativité, agilité… les compétences de demain sont vos qualités humaines, vos compétences humaines, les compétences socioémotionnelles de plus en plus valorisées.
On peut citer : résoudre des problèmes complexes ; interpréter des statistiques ou encore à faire preuve d’une réflexion critique.
Et d’ajouter le sens du service ; le travail en équipe ; le sens de l’écoute et de la communication ; la gestion des émotions…
L’employabilité de demain passera par la connaissance de soi. Les organisations se mettent en capacité de répondre à un besoin de plus en plus largement exprimé par les collaborateurs : ils attendent de leurs employeurs qu’ils leur offrent des opportunités d’évolution professionnelle.


« Avec le bon mix de compétences, les individus tirent profit de la technologie plutôt qu’ils ne la concurrencent. En tant que dirigeants, les accompagner dans le développement de leurs compétences et les armer pour l’avenir forment le grand défi de notre époque. Identifier les compétences recherchées et garantir l’accès à l’emploi constituent ainsi la réponse à la révolution des compétences ».
Jonas Prising, Président-directeur général de ManpowerGroup


La Qualité de vie au travail (QVT)

Le management des entreprises évolue-t-il vraiment ? Les DRH en sont persuadés : le management évolue profondément [lemonde.fr]. Une perception qu’ont beaucoup moins les salariés selon une étude Les salariés et la transformation managériale réalisée en partenariat par l’IFOP et le laboratoire LISPE (Laboratoire d’innovation sociale et de la performance économique) de l’école IGS-RH. Les modes de management observés par les salariés se caractérisent par une certaine rigidité La course au résultat freinerait le bien-être au travail.

Autre constat : l’open space diminuerait la communication entre les salariés et augmenterait le nombre de mails entre collègues, même si leur espace se trouve à proximité ! En revanche, les bureaux offriraient l’opportunité de se rejoindre à la machine à café et d’échanger de manière plus conviviale. Certaines entreprises US ont pris la décision de réorganiser les bureaux. [lesInrocks]
Deux axes méritent plus que des pratiques morcelées : apprendre la reconnaissance, car elle ne s’improvise pas [RHinfo]. Et l’art de ne pas perdre les nouveaux collaborateurs… savoir les intégrer !

Les salariés veulent qu’au quotidien l’entreprise s’occupe d’eux en tant qu’individu, de leur bien-être comme de leurs compétences […] A défaut, ils sont beaucoup moins attachés à leur marque employeur et n’hésitent pas à aller voir ailleurs. […] Avant, pour beaucoup, le travail c’était tout. Aujourd’hui ce n’est qu’une partie d’un tout [étude ADP]

La responsabilité des entreprises à l’égard de leurs collaborateurs et l’attention qu’elles leur portent deviennent donc prédominantes. Dans l’intérêt de tous.
Celui des salariés eux-mêmes, naturellement. Celui, aussi, des entreprises. [lemonde.fr]

Le collectif en quête de sens

Si l’entreprise veut conserver son leadership et/ou se développer, elle doit endosser pleinement son rôle de vecteur de la transformation (managériale, digitale, comportementale), notamment via la mise en place d’une culture de l’innovation et de la reconnaissance de l’intelligence collective.
Fondamental, car en moins d’une décennie, les nouvelles solutions numériques ont « révolutionné » les usages et les comportements, impactant profondément jusqu’aux racines mêmes de certains modèles socio-économiques pourtant solidement établis [Le RAMEAU/ Carenews].
La transformation des entreprises est une aventure collective [Manpowergroup.fr], culturelle et sociétale. Le management évolue profondément, la génération Z imposant un renouveau du management.
La démarche implique la prise en compte des nouvelles attentes de ses parties prenantes et du sens donné aux actions. Les organisations privent les individus de leur potentiel [hbrfrance], les nouvelles technologies nous accablent de travail au lieu de nous en libérer, clament certains salariés ! [blog-emploi.com]. Explorer, expérimenter, apprendre – c’est ainsi que nous sommes censés vivre et travailler. Redonner du Sens à l’Entreprise [labellucie.com] et bannir les bullshit jobs. Certaines entreprises le comprennent et anticipent en préparant l’avenir (demarketing).

Le salarié est également citoyen (son attention à l’égard de l’ESS est croissante) et responsable (récemment, des employés de Google ont exigé des explications sur la tolérance de la censure chinoise). Les Français sont très attentifs aux pratiques sociales et environnementales des grandes entreprises !

Redéfinir l’entreprise exige de la repenser. L’entreprise doit être pleinement en phase avec son écosystème économique, culturel et social. La Loi Pacte (entreprise à mission) vise à apporter une réponse à ce paradigme.
L’intelligence collective peut l’aider à s’adapter sans cesse.


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Fédération des Caisses d’Épargne : rapport RSE 2017

Conformément à la directive européenne de 2014, les entreprises doivent établir une déclaration de performance extra-financière dans leur rapport annuel de gestion, pour les exercices ouverts depuis le 1er septembre 2017.

La Fédération nationale des Caisses d’épargne a publié son rapport RSE 2017 le 18 juillet 2018 et invoque sa contribution aux ODD (Objectifs de développement durable).

Les pages du site institutionnel soulignent son engagement sociétal pour des « actions responsables » et mentionnent ses programmes d’orientations RSE en alignement avec les recommandations de la norme internationale ISO 26000, depuis 2013.

Le lien qu’entretiennent les Caisses d’Épargne avec les sociétaires est permanent et se tisse de diverses façons pour leur apporter en permanence des informations, des supports de formation mais aussi des occasions d’échanges.

La responsabilité sociétale et environnementale (RSE) des Caisses d’Épargne s’inscrit dans la continuité de leur histoire, depuis leur création en 1818 par des philanthropes (vidéo – orientations RSE 2018-2020) et prend toute sa mesure dans la croissante verte.

Un rapport 2017 marqué « RSE »

Les références à la « RSE » (Responsabilité Sociale et Environnementale) sont très présentes sur le rapport 2017. Il s’agit d’un marqueur dynamique sur l’engagement de la Fédération.

Priorités au développement local et à l’empreinte locale (dialogue permanent avec les fournisseurs afin de favoriser les achats locaux et responsables); à la proximité des agences (notamment en zones rurales) ; à l’accessibilité et accompagnement de toutes les clientèles ; aux conditions de travail et aux conditions de vie (notamment en portant attention à concilier/équilibrer vie personnelle et vie professionnelle).

On notera :

  • une effectif de 150 collaborateurs qui travaillent sur le management de la RSE ;
  • un rappel sur les principes de solidarité et de lutte contre les exclusions ;
  • le renforcement de la participation des sociétaires dans la mise en œuvre des orientations stratégiques (Stratégie sociétariat 2018-2020)
  • le suivi de la mise en œuvre d’actions de progrès continus;
  • la constitution de partenariat avec la Fondation Abbé Pierre, pour un microcrédit habitat.
  • l’achat de produits solidaires et à faible impact environnemental;
  • la réduction de son empreinte environnementale (impact carbone lié aux déplacements des salariés; consommation de papier…)

Quelques nouveautés

  • un soutien plus prégnant à des projets locaux (principalement dans les domaines de la solidarité, de la culture et du patrimoine, de la création d’entreprise et de l’éducation financière) et aux réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise (Initiative France, BGE et France Active) ;
  • des actions plus marquées autour de la QVT (Qualité de Vie au Travail) avec un référent QVT par Caisse ;
  • des références plus nombreuses
    • à l’ESS, en valorisant son rôle de Promoteur des valeurs de la coopération et de l’économie sociale et solidaire (ESS) et les actions en régions auprès de ses caisses régionales ;
    • au Mécénat de compétences (1451 collaborateurs impliqués)
  • une démarche RSE de plus en plus affirmée pour la lutte contre l’exclusion (dont l’exclusion bancaire et financière) :

En développant, dès leur création, la culture de l’épargne et de la prévoyance auprès des classes « laborieuses », elles se sont engagées résolument en faveur du progrès social, de l’ouverture à tous et de la lutte contre l’exclusion. Une raison d’être en totale conformité avec la vision exprimée par les deux fondateurs Benjamin Delessert et François de La Rochefoucauld-Liancourt.

  • faire vivre la solidarité et favoriser l’innovation sociétale ;
  • soutenir les entrepreneurs sociaux ;
  • mettre en œuvre un accompagnement spécifique de proximité auprès des clients fragiles ;
  • répondre aux besoins des salariés aidants familiaux  (On estime à 10 millions le nombre de Français aidants familiaux, soit 17 % des salariés, pourcentage qui s’accroit du fait du vieillissement de la population).

Baromètre Sim26k (Indice de Convergence avec la norme ISO 26000)

LOG’ins Consultants applique sa méthode d’analyse via sa gamme de services ConvergenceRSO [4]. Le score RSE SIM26k note une progression de 4.2 pt entre 2016 et 2017.

 


1- Ordonnance n° 2017-1180 du 19 juillet 2017 relative à la publication d’informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes d’entreprises

2- Décret n° 2017-1265 du 9 août 2017 pris pour l’application de l’ordonnance n° 2017-1180 du 19 juillet 2017 relative à la publication d’informations non financières par certaines grandes entreprises et certains groupes d’entreprises

3- Décret n° 2012-557 du 24 avril 2012 relatif aux obligations de transparence des entreprises en matière sociale et environnementale

4- Comment situer la communication (sociale, sociétale, environnementale…) des DDR par rapport à l’ISO 26000


Lire+ sur le fil d’actualités Twitter #DocDeRef

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L’open space ne facilite aucunement la communication !

Deux professeurs d’Harvard ont prouvé que la collaboration était loin d’être acquise en travaillant dans un open space. Contrairement aux idées reçues, les employés s’enverraient plus de mails, communiquant bien moins par la parole.

Ethan S.Bernstein et Stephen Turban ont mené de front une étude de trois mois concernant 52 employés de différents services (RH, ingénieurs, com…) d’une des cinq cents plus grosses entreprises américaines. Et le résultat est surprenant : 73% d’échanges en moins en comparaison avec des employés d’espaces cloisonnés !
En revanche, une autre communication s’envole : la communication virtuelle. Selon l’étude, les échanges par mails augmentent de 67% et par messagerie instantanée, eux, de 75%, après le passage en open space.

En l’absence d’un minimum d’intimité au sein d’un open space, les employés compenseraient en se construisant « des murs virtuels ». Au contraire, dans un espace de travail cloisonné, aller converser avec un collègue serait perçu comme une détente, « une pause ». L’open space serait donc une fausse bonne idée : la créativité ainsi que la collaboration serait favorisées par des espaces clos permettant une plus grande intimité physique et cérébrale.

Source : lesinrocks.com

 

Lire également :

L’open space diminue la communication entre les salariés (neufdixsept.com)

La Qualité de Vie au Travail (QVT) et la curiosité, un duo gagnant ? (carpentierblogrh.wordpress.com)

Promouvoir un modèle social innovant pour les plates-formes numériques (lesechos.fr)

L’art de ne pas perdre les nouveaux collaborateurs… savoir les intégrer (courriercadres.com)

Comment le télétravail est-il perçu par les Français ? Quelles sont leurs attentes ? (parlonsrh.com)

 


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La montée en puissance des formations à la QVT

Pourquoi la QVT devient un sujet majeur en entreprise> Parce que la QVT est un sujet prioritaire de la RSE.

Comme nous l’avons déjà évoqué dans un article publié sur ce blog, la responsabilité sociale des entreprises, ou RSE, recouvre des enjeux environnementaux et éthiques, mais aussi sociaux et humains. Outre le développement de l’employabilité des salariés, l’hygiène, la sécurité et la santé des salariés sont des thématiques incontournables dans toute politique de RSE crédible : des sujets directement liés à la QVT.

Source : La montée en puissance des formations à la QVT

DDR16 Arkema… RSE et amélioration des performances

Dans son document de référence 2016 (exercice fiscal 2016), publié sur la plate-forme de l’AMF (1) le 31 mars 2017,   Thierry LE HÉNAFF, président-directeur-général, déclare « Arkema s’est ainsi profondément transformé pour devenir un acteur majeur de la chimie de spécialités et des matériaux avancés (…) Cette transformation n’aurait pu être menée à bien sans l’engagement et la motivation de nos 20 000 collaborateurs à travers le monde qui ont participé, chacun à leur niveau et dans une culture commune d’exigence et de travail collectif, à la réussite des nombreux projets… »

Et d’ajouter…  « Arkema a fortement progressé dans le domaine de la responsabilité sociétale d’entreprise. Grâce à la priorité très forte donnée à la sécurité et à l’implication de tous les collaborateurs du Groupe, nos résultats dans ce domaine se sont très nettement améliorés, se situant désormais parmi les meilleurs de l’industrie. »

 

En comparant les documents de référence publiés sur 2 années consécutives (2017, 2016), on remarquera la forte émergence de thèmes ISO26000, à savoir :

  • l’amélioration des performances… en impliquant l’ensemble du personnel dans l’amélioration des performances des unités de production (…) en analysant et en constatant l’amélioration des performances environnementales du Groupe (empreintes environnementales hors énergie des six dernières années).
  • le cycle de vie…  pour évaluer la performance environnementale de certains de ses produits et à la demande de ses clients via une gestion responsable des produits.
  • le développement des compétences… [GRI – G4-LA10] des collaborateurs du Groupe en Chine. Son rôle concerne aussi les salariés pour l’ensemble de l’Asie en lien avec le directeur des ressources humaines de chaque pays de cette zone.
  • la lutte contre la corruption… [GRI – G4-SO4] en adhérant aux dix principes du Pacte Mondial de l’Organisation des Nations Unies normes internationale et en application des dispositions de la « loi Sapin II ».  Le Groupe a mis en place un programme de conformité (procédures, règles, guide, processus de contrôle et de réduction des risques, formations…).
  • la qualité de vie au travailLe bien-être et la qualité de vie au travail constituent également un axe important de la protection de la santé du personnel [prévention de la pénibilité, ergonomie des postes de travail, démarche de prévention individuelle et médicale du stress au travail] en proposant ateliers, conférences, journées… et la poursuite des actions de formation et de sensibilisation des managers. On notera que le siège social d’Arkema a reçu le Trophée 2016 Mieux Vivre en Entreprise (créé par le groupe français Rh&M) pour son approche innovante.
  • la santé humaine… en identifiant les substances pouvant avoir de graves répercussions [REACH (SVHC)] et en élaborant le dossier Fiche de Données de Sécurité (FDS) (cf. plateforme internet QuickFDS – programme Responsible Care®). Cette démarche initiée en 2008 répond ainsi aux attentes légitimes de la société civile.
  • une réponse responsable aux enjeux sociétaux (environnement, climat, accès à l’énergie et à l’eau potable, raréfaction des ressources…) et aux 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), en structurant sa politique d’innovation autour de six plateformes d’innovation.

Bien qu’existants et éminemment remarquables, on notera le « recul » de thèmes ISO26000, tels que :

  • impact positif… les accords collectifs ont un impact positif sur les conditions de
    travail.
  • loyauté des pratiques
  • comportement responsable,  respect des droits de l’homme, travail forcé…

 

Quelle évolution dans le classement ConvergenceRSO ?

… une progression de 11 points est constatée par comparaison au panel DDR15. Notre cotation situe document de référence (exercice fiscal 2016)  dans le groupe de tête de notre panel des 100 documents de référence déposés auprès de l’AMF (1) au cours du premier trimestre de cette année 2017.

 

Autres sources d’information :

Nos actualités 

… Nos curation RSO, curation RSE

… Les impacts des décisions sur la santé et l’environnement (actualités RSE/RSO)

L’Effet Papillon ou la Représentation de l’influence d’un phénomène sur une situation ultérieure… (actus du Web)

Comment situer la communication (sociale, sociétale, environnementale…) des DDR par rapport à l’ISO 26000 ? Pour illustrer les résultats, nous vous invitons à lire notre livre blanc  Téléchargez le Livre Blanc (jan15) et à parcourir les pages de notre blog ConvergenceRSO et sa rubrique Cotation

 

Informations complémentaires

En savoir+ sur ArkemaArkema France ; la responsabilité sociétale; wikipédia (Arkema est un groupe chimique français, plus particulièrement de la chimie de spécialités et des matériaux de performance. Son siège social est situé à Colombes, dans les Hauts-de-Seine en France. Le groupe emploie 19 700 personnes dans 50 pays.)

Twitter : #docderef

Lien court : http://wp.me/p2OxiV-B4

(1) Autorité des marchés financiers

Management. Le partage des connaissances est un enjeu crucial

Quel que soit le secteur, la création, l’utilisation et le partage des connaissances est cruciale pour permettre à l’entreprise de se doter d’un véritable avantage concurrentiel. Mais comment procéder ? Une étude recommande d’opter pour une méthode au cas par cas, tenant compte de la motivation et du niveau d’autonomie de chaque collaborateur.

Par Oscar Llopis, professeur assistant en stratégie et en innovation à Rennes School of Business et Nicolai J.

L’objectif : améliorer la satisfaction et le sentiment de reconnaissance des collaborateurs en facilitant le partage du fruit de leur travail, et permettre à l’entreprise de bénéficier de ces échanges intra-organisationnels. Il faut trouver une approche adéquate afin d’adopter soit une politique globale pour créer des conditions de travail optimales, soit, comme suggéré dans l’étude exposée, une réponse plus individuelle aux besoins et aux motivations de chacun.

Source : Management. Le partage des connaissances est un enjeu crucial

5 idées à retenir de « Intelligence du travail »

Une communauté se constitue par les activités de ses membres et par leur manière de travailler ensemble. L’intelligence que l’on a de son travail rend notre liberté sensible.

1. Expérience de vie
2. Il n’y a pas que le salariat
3. 2 idées, 2 cités
4. L’économie de proximité
5. On fait et on refait

« Intelligence du travail » par Pierre-Yves Gomez (Desclée de Brouwer)

Source : 5 idées à retenir de « Intelligence du travail »

Comment concilier santé, qualité de vie au travail et performances

Financé par les pouvoirs publics à hauteur de 850.000 euros sur trois ans, le projet « Santé, Qualité de Vie au Travail et Performance Globale » porté par quatre organismes publics et privés veut amener les cadres et dirigeants mais aussi les futurs managers et ingénieurs à intégrer le facteur humain au cœur des projets de transformation des entreprises.

Ce projet territorial, mené en région Auvergne-Rhône-Alpes et lancé fin 2015 pour une durée de trois ans, s’inscrit en cohérence avec les orientations du PST3 (Plan Santé Travail 3 de l’État 2016/2020) et celles du plan régional « Industrie du Futur ».

La démarche privilégie 3 axes :

  • Replacer l’humain au coeur des transformations
  • Former les futurs managers et ingénieurs
  • Mobiliser la recherche scientifique via la création d’outils d’accompagnement pour les entreprises

 

Source : infoprotection.fr

Bien-être au travail… les entreprises parviendront-elles à dépasser les démarches ‘gadget’ ?

L’entreprise veut que ses salariés se sentent bien, voire veut leur bonheur, en nommant des « chief happiness officer », comme l’ont fait en France la startup de la finance Payname ou d’autres entreprises, notamment dans le secteur des nouvelles technologies.

Également symbole de cette quête du bien-être et du bonheur au travail, les entreprises se livrent concurrence pour montrer qu’elles sont celles où les salariés seront les plus heureux, avec des classements tels que le « Great Place to Work ».

Ces initiatives peuvent prêter à sourire, et invitent parfois à s’interroger sur leur pertinence (…)

Tags : EthiFinance, greenwashing, social washing, Great Place to Work, QVT, ANI

Source : Boursorama

Lire également nos articles sur la QVT (ce qui se lit dans les Documents de référence)

 

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